Selon le « Washington Post », une note sur les capacités nucléaires d’un Etat étranger a été découverte à Mar-a-Lago. Malgré cela, l’ex-président a obtenu la désignation d’un arbitre dans cette affaire, une procédure qui risque de paralyser l’enquête du FBI.

Le feuilleton des archives conservées par Donald Trump après son départ de la Maison Blanche relève bien de la sécurité nationale. Dans son édition du 7 septembre, le Washington Post affirme que parmi les documents saisis le 8 août par la police fédérale dans la résidence de Mar-a-Lago, en Floride, figure une note décrivant les capacités militaires – notamment nucléaires – d’un Etat étranger. Le quotidien ne précise pas le nom du pays, ni le degré de classification éventuelle. Il s’agit à ce jour de la seule information – très incomplète – sur le contenu des documents, qui a immédiatement ouvert la voie à des spéculations infinies chez les commentateurs.

Mais il existe d’autres certitudes dans ce dossier, accablantes pour l’ancien président. Celui-ci a détenu pendant dix-huit mois dans sa résidence des archives extrêmement sensibles, détaillant pour certaines le travail des services de renseignement. Cela sans justification, et sans les conditions strictes de sécurité et de conservation d’habitude exigées. Les notes portant par exemple la mention « classified/TS/SCI » ne peuvent en principe être consultées que dans un bâtiment fédéral prévu à cet effet. Il est impossible, à ce stade, d’évaluer le dommage causé, sans savoir précisément qui a eu accès à quels documents, et à quelles fins.

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