L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a déploré la dérive dictatoriale du pouvoir en place contre des manifestants inoffensifs. Pour le Secrétaire Général du Parti d’Etienne Tshisekedi, Jean – Marc Kabund A Kabund,

le sang a encore coulé après la répression sanglante du pouvoir contre des Congolais, en date du 19 et 20 septembre 2016, lesquels protestaient contre la non organisation de l’élection présidentielle conformément au délai constitutionnel.

 

Le SG s’est exprimé ainsi au cours du point de presse qu’il a animé hier mercredi à la résidence d’Etienne Tshisekedi, dans la commune de Limete en, présence de combattants de son parti ainsi que de sociétaires du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement.

 

L’UDPS tient pour responsables le pouvoir en général et de manière particulière Evariste Boshab et Denis Kambayi, respectivement ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, et ministre des Sports Jeunesse et Loisirs pour avoir recruté des brigands en leurs dotant des armes blanches aux fins de s’attaquer aux paisibles manifestants et de piller leurs propres permanences pour attribuer ensuite la paternité au Rassemblement. Pourtant cette manifestation a été autorisée par le chef de l’Administration Urbaine de Kinshasa, André Kimbuta Yango. Limete constate avec regret que le gouverneur de la ville n’avait pas -pris des mesures d’encadrement et d sécurisation de la manifestation.

 

Malgré la répression sanglante de ces manifestations, le parti cher à Etienne Tshisekedi exhorte les Congolais à demeurer mobilisés afin de résister pour obtenir l’organisation des élections dans le délai Constitutionnel.

 

L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social appelle la communauté internationale à jouer pleinement son rôle de défenseur des valeurs fondamentales inhérentes à la vie humaine, selon l’esprit et la lettre de la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

 

Boucherie humaine

Jean -Marc Kabund A Kabund, Secrétaire Général de l’UDPS, a avancé le chiffre de plus de 100 personnes tuées dont deux enfants mineurs âgés de 15 ans. Plus de 1000 personnes ont été blessées.

 

Il a en outre déploré l’interpellation de plus de 2500 personnes ainsi que la détention au secret de ces dernières dans les camps militaires Kokolo, Tshatshi, Lufungula et dans les cachots pirates de l’ANR à Kinshasa et dans l’arrière pays. Jean – Marc Kabund A Kabund parle de plusieurs Congolais portés disparus lors des ces événements malheureux du 19 et 20 septembre 2016 à travers le pays où quatre sièges des partis politiques de l’opposition ont été incendiés.

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