Pannes des « machines à voter », fermeture de bureaux de vote, tentatives de fraudes, d’intimidation ou de corruption, difficultés d’accès des témoins. Les témoignages se multipliaient dimanche matin sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux pour énumérer les lacunes de l’organisation des élections présidentielle, législatives et provinciales en République démocratique du Congo (RDC)

A de nombreux endroits, les électeurs n’ont pas retrouvé leur nom sur les listes électorales en principe affichées devant les bureaux de vote – qu’ils n’ont souvent découvert qu’en dernière minute en raison de la fermeture de milliers d’entre eux par la Commission électorale nationale indépendante (Céni), selon de multiples témoignages.

Des files d’attente étaient parfois très longues, d’autant plus que l’utilisation des machines se révèle difficile.

A Lubumbashi, le chef-lieu de la province du Haut-Katanga (sud-est), un seul des 27 bureaux de vote du centre de la clinique vétérinaire était opérationnel à 09h30 locales. Dans le chef-lieu du Sud-Kivu (est), Bukavu, « trois machines à voter sont en panne » après 75 minutes de vote à l’institut de Bagira, a rapporté un témoin.

A Mbuji-Mayi, un fief du parti d’opposition UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès social), le gouverneur de la province du Kasaï (centre), Alphonse Ngoyi Kasanji – également candidat député national –, « distribue (de) l’argent aux électeurs » en leur demandant de voter pour le « dauphin » du président sortant Joseph Kabila, Emmanuel Ramazani Shadary, a indiqué Actualité.cd. « Cette attitude du gouverneur décourage certains habitants de Mbuji Mayi d’accomplir leur devoir civique », précise ce site.

Avec AFP

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