La réhabilitation du tronçon routier Komanda-Idohu par les ingénieurs népalais de la MONUSCO suscitent des réactions dans la classe sociale et politique de la province de l’Ituri.

Accusée par la population de collaborer avec les rebelles, l’acteur politique Pelé Kaswara pense que le moment est mal choisi par la MONUSCO pour la réhabilitation de ce tronçon, consistant à supprimé des bourbiers sur cette route d’intérêt national.

MONUSCO

Toutefois, ce cadre de l’UPC en Ituri qui invite la mission onusienne à s’interroger sur ses actions en RDC, appelle le gouvernement à s’assumer de part les accusations qui pèsent sur la MONUSCO.

« Moi je pense que la MONUSCO devrait s’arrêter un moment et s’interroger sur les actions qu’elle mènent en RDC si comment les consommateurs apprécient. Si la MONUSCO était pour la population, elle devrait écouter cette dernière. La population jette beaucoup des pierres sur la MONUSCO, Pourquoi on l’accuse  » s’interroge Maitre Pelé Kaswara.

De son côté, le bureau de la société civile coordination provinciale parle des accusations gratuites car il y a jusque-là aucune preuve attestant toute ses allégations.

Pour l’ingénieur Dieudonné Lossa le mauvais état de la route constitue aussi une source d’insécurité

« Si la MONUSCO est accusée d’être à la base de l’insécurité, c’est bien que cette MONUSCO fasse les travaux de réhabilitation parce qu’elle sera obligée de sécuriser la population qui fréquente ce tronçon. Aussi je pense que ces sont des accusations gratuites car il y a aucune preuve jusque-là » rassure Lossa.

Pour rappel, en séjour en territoire d’Irumu, le gouverneur de province, le lieutenant général Luboya Nkashama a lancé le vendredi dernier les travaux de réhabilitation de tronçon routier Komanda-Idohu sur la nationale numéro 4 et seront exécutés par les ingénieurs népalais de la MONUSCO.

Verite Johnson

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