Les agents et travailleurs de la société minière de Bakwanga (Miba s.a) ont commencé à percevoir leur salaire ce samedi 11 septembre 2021 au polygone minier. Cet argent est un acompte sur la créance de l’État vis-à-vis de la Miba qui a été réévaluée à 52 millions des dollars américains.

La nouvelle de la paie des agents et travailleurs Miba a été annoncée un jour avant. Tout a commencé par les travailleurs qui prestent au polygone. Ils ont été nombreux à toucher à leur salaire après quelques mois de sécheresse. Les sentiments sont partagés parmi les bénéficiaires. « Un mois de salaire c’est insignifiant » disent les uns, « nous remercions le chef de l’État » disent le autres.

Le directeur des ressources humaines Robert Ngoba qui s’est confié à coulisses.net a remercié le chef de l’État pour tous les efforts fournis en vue de la relance effective de la Miba et ceux visant à remettre progressivement la Miba dans ses droits par la paie de la créance. Il a également loué les efforts inlassables des dirigeants de cette société, qui se battent au niveau de Kinshasa pour booster sa relance.

« La paie continue. Demain nous allons payer ceux qui travaillent en dehors du polygone jusqu’à ce qu’on termine la paie. Ce sont les efforts que le chef de l’État fournit pour les travailleurs Miba. Tous nos dirigeants qui sont allés à Kinshasa, même si les autres pensent qu’ils sont allés en villégiature, ou en repos, ils ne dorment pas. Nuit et jour, ils défilent dans des ministères à la recherche des fonds pour que nous soyons payés. C’est grâce à tous les efforts qu’ils fournissent que nous avons aujourd’hui le salaire et la farine« , a dit Robert Ngoba.

La régularité du salaire et la paie des arriérés, sont là les désidératas des travailleurs Miba qui font face à d’énormes difficultés dont la scolarisation des enfants. Ils sollicitent du chef de l’État, le décaissement de la créance pour que le salaire soit amélioré.

« Nous ne sommes pas contents parce que ça se passe souvent comme ça. Nous faisons passer quatre, cinq, six mois et on nous donne seulement un mois. Ça ne nous aide pas du tout. Nous avons beaucoup de dettes. Nous avons des élèves« , s’est exprimé un travailleur à Coulisses (média local).

Un autre, Kazadi Kabongo a ajouté : » que nos dirigeants pensent à nous. Qu’ils assurent la régularité de la paie au lieu de le faire souvent cinq mois après. Pendant ce temps, les dettes se multiplient. Nous demandons que nos dirigeants pensent nous payer même cinq ou six mois pour nous permettre de nous acquitter des dettes ».

« La Miba a encore la force. A l’atelier mécanique, tous les matériels fonctionnent encore bien. Mais nous ne sommes pas bien rémunérés. C’est bien que les dirigeants nous motivent parce que nous avons suffisamment de la force pour travailler. J’ai déjà 35 ans à mon service. J’ai donc l’expérience. Nous dépannons Tshiala grâce à l’atelier mécanique », a dit Kazadi Moïse à la presse locale.

Wab-infos à Mbujimayi

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