Nous appelons à la réunion de toutes les parties prenantes pour s’accorder sur les réformes institutionnelles impératives en matière électorale en vue de l’organisation des élections impartiales, crédibles et apaisées », écrit Adolphe Muzito, en réponse à une correspondance du Président de l’Assemblée nationale.

En effet, Christophe Mboso convie Lamuka à « désigner les membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et transmettre, au plus tard, le 28 juillet, la liste des personnes désignées, les procès-verbaux ainsi que les dossiers complets des intéressés » , particulièrement en ce qui concerne les postes de 2ème vice-président et de questeur réservés à l’Opposition.

Le tandem Fayulu-Muzito qui y oppose une fin de non-recevoir, commence par rappeler les « graves violations de la Constitution nées » de ce qu’il qualifie de « pêché originel« , l’élection contestée de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême .

« La voie du diktat que vous avez choisi, met en mal l’agencement constitutionnel de notre pays et l’expose, une fois de plus à des élections chaotiques« , préfigure-t-on à Lamuka, qui n’enverra donc pas ses délégués à la CENI tant qu’un consensus préalable sur les régimes institutionnelles n’est pas trouvé.

Adoptée dans les termes convergents par l’Assemblée nationale et le Sénat, la loi sur la CENI a été promulguée par Félix Tshisekedi le 03 juillet dernier.

Depuis, un calendrier de désignation des animateurs et membres de cette institution d’appui à la démocratie est publié, il court jusqu’au 28 août prochain.

Mark Munganga

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