Action des Jeunes pour le Bien-être Social note que l’action du président de la république, son Excellence F. TSHISEKEDI TSHILOMBO a comme priorité, de faire de la RDC un État de droit comme le déclare l’article premier de la Constitution par conséquent, cet État droit a pour corollaire, le bon fonctionnement des cours et Tribunaux ainsi que les parquets attachés à ceux-ci.

Pour votre information, le Tribunal de Grande Instance qui n’a qu’un seul magistrat assumant à son tour les fonctions du Président du Tribunal de Grande Instance ; le Tribunal de Paix de Lisala aussi n’a qu’un seul magistrat en la personne du président du Tribunal et le Tribunal de Paix de Bongandanga qui n’est même pas opérationnel faute des juges et infrastructure.

Action des Jeunes pour le Bien-être Social décrie le nombre très élevés des détenus dans la prisons centrale de Lisala ainsi que militaire d’Angenga qui jusqu’ici ne connaissent pas encore leur sort suite au carence des magistrats, et constate par la suite d’énorme et grave violation des droits de l’homme dont sont soumis les détenus. Ce qui ouvre la porte à des nombreuses pratiques déloyales tels que : détentions illégales, libertés provisoires intempestives et cela dans des conditions non requises par la loi, arrangement à l’amiable même sur les causes aux quelles la loi congolaise n’autorise pas l’arrangement à l’amiable ; ainsi que toutes pratiques corolaire à celles déplorées.

Action des Jeunes pour le Bien-être Social se pose des questions sur l’entassement dans une même juridiction d’ordre judiciaire des plusieurs magistrats de carrière œuvrant dans les villes et grands centres dans la mesure où ils en manquent ici à la Mongala un ou plusieurs pour assurer en tranquillité leur fonction de juges de carrière.

Action des Jeunes pour le Bien-être Social demande au Conseil Supérieur de la magistrature afin d’affecter le plus vite que possible les magistrats pour rendre fonctionnelle et opérationnelle la machine judiciaire dans la province de la Mongala pour éviter la vengeance privée car sans une justice distributive on ne peut parler d’un État de Droit, aux magistrats affectés, qui n’ont jamais répondu de prendre des mesures disciplinaire exemplaire à leur égard.

Roger NZUMBU MOSENGE, Président National.

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