Congo-King Baisheng Forestry Development par ses deux concessions forestières octroyer dans la Province de la Mongala (003/2020 et 004/2020), a ouvert son exploitation au mois de Janvier 2021 pour les deux AAC dans la CF 004/2020 situées dans les forêts des localités NGALE et BOKWELI Groupement Mundunga, Secteur de Ngombe-doko, Territoire de Lisala.
Néanmoins son exploitation ne respecte pas les normes de l’exploitation qui exige une année d’exploitation pour une AAC et se lance à l’abattage sur les deux AAC contigües constituant le plan Quinquennal.

Mongala

d. Faire appel à une contre-expertise pour vérifier le coût de construction et la consommation de fond retiré pour ces 02 écoles.
e. Sollicitons l’implication du Vice Premier Ministre de l’Environnement aux interférences politicienne sur les arrestations arbitraires conformément aux principes de résolution des conflits forestiers cas de trois membres de la communauté Mundunga arrêté par le Ministre Provincial de l’intérieur en date du 02 Aout 2021.

1. Défaut de l’exploitation forestière


a. Manque de délimitation des AAC, la forêt de Mondunga présente 02 AAC soit 2 ans d’exploitation et cette forêt ne présente aucune trace d’inventaire sujet de données pouvant élaborer un Plan de Gestion (pour une exploitation quinquennale) et un Plan d’Aménagement, ce qui amène Congo-king à abattre en dehors de la superficie retenue (1/25ém de SSA) pour permettre la rotation de 25 ans prévu par la loi de la RDC, créa ainsi de conflits de terre à cultiver avec les paysans pour leurs champs de survie ;
b.  L’usage de 02 permis délivrer par 02 provinces différentes MONGALA (007/2021/MGL/02) et EQUATEUR (004/2021/EQT/02) nous laisse croire que les grumes marquée EQT, vont échapper au contrôle de la fiscalité de la province et va compliquer la traçabilité de ces bois par le fait qu’un permis de coupe a toujours été localisé. La coordination de l’Environnement qui ne réagit pas jusqu’aujourd’hui doit éclairée la transaction de ce document (voir les images ci-dessous);

        Permis délivré à l’Equateur, Permis délivré à la Mongala
c.      Manque de positionnement des arbres (exploitation sans inventaire systématique), manque de planification de l’exploitation ce qui amène à l’ouverture des multiples pistes de débardage non planifiées, détruisant ainsi la biodiversité sur de très longues distances excessives.  les souches des arbres abattus ne sont pas numérotées et les numéros des grumes sont marqués aux parcs forêt ce qui rend difficile la traçabilité des bois de la forêt à la consommation ou l’inverse (par la forme de travail d’une équipe unique : de Prospecteurs, Abatteur et Débardeur au même moment) ;
d.      Refus de présenter les déclarations trimestrielles à la coordination provinciale de l’Environnement ; le CLG a de difficultés pour avoir le cubage de l’exploitation faute de la mauvaise politique du concessionnaire de découragement des cubeurs locaux qui ne sont pas pris en charge par le CLG dont leur payement est retardé. Ce qui s’avère important de réinventorier les souches des bois abattus pour les 02 permis, les positionnés par rapport aux 02 AAC et en déduire le vrai volume extrait de cette forêt pour calculer le Fond de Développement réel.

2. Non-respect des clauses sociales


a. Reformer les membres du CLG et CLS qui n’ont pas bénéficié du renforcement de capacités avant la signature des clauses sociales enfin de bien gérer et contrôler le Fond de Développement conformément à la loi;
b. Réorganiser une élection du Président de CLG parce que  l’actuel a été désigné par Madame le Gouverneur a.i sortant après avoir révoqué celui qui fut élu par la communauté ;
c. Démolir pour reconstruire conformément aux normes requises les écoles de Ngale et Bokweli – banga makambo très mal construites, faute de non-respect de normes de construction durable d’un bâtiment (une construction sans colonnes ni letton, rendant ainsi moins durable l’infrastructure) un tel bâtiment peut s’écrouler sur les élèves causant de dégâts graves ;

3. Conclusion

L’Action des jeunes pour le bien-être social « AJBS » en sigle demande un audit mixte c’est-à-dire, (Gouvernement central, Partenaires et l’ONG-AJBS) pour une descente au chantier forêt enfin d’évaluer les dégâts causé par cette exploitation abusive sans prospection, ni positionnement des arbres à abattre, sans délimitation des AAC avec un abattage non contrôlé effectué hors des AAC et la pollution des eaux visible sur une rivière de 3 m de large à déclarer Roger NZUMBU MOSENGE, Président National de l’ONG AJBS.

Wab-infos.com

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