Action des jeunes pour le bien-être social étant qu’ONG sentinelle se dit préoccupée par la condamnation de deux mineurs d’âges notamment, ASOMBAPELE MITONGA Gracia né à Mondongo, le 01/03/2006 arrêté le 30/04/2020 sous RMP 13262 avec comme prévention : « Association des malfaiteurs et vols qualifiés », condamné à 10 ans de servitude pénale transféré par la suite à la prison Militaire d’Angenga le 13/09/2020 par le Tribunal de Grande Instance de Mbandaka et ENGESU BONZEMBA Jérémie né à Bolomba en 2006 arrêté le 30/04/2020 sous RMP 13255 avec comme prévention : « Association des malfaiteurs et vol qualifié », condamné à 10 ans de servitude pénale et transféré par la suite à la prison Militaire d’Angenga le 13/09/2020 par le Tribunal de Grande Instance de Mbandaka au motif qu’ils sont responsables des infractions leurs reprochées.
Certes, le jugement du tribunal de grande instance de Mbandaka ayant revêtit la force des choses jugées ne pouvant plus se rétracter car le droit est dit nul ne peut on déroger ; mais hélas, et contre toute attente et sans avoir à nous l’esprit d’enfreindre ni d’empêcher l’exécution d’une décision judiciaire. Par conséquent, nous venons par dévers votre auguste personnalité et cela sur pieds de l’article 6 de la loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant qui dispose que : « L’intérêt supérieur de l’enfant doit être une préoccupation primordiale dans toutes les décisions et mesures prises à son égard.
Par intérêt supérieur de l’enfant, il faut entendre le souci de sauvegarder et de privilégier à tout prix ces droits ».

C’est ainsi que, nous déduisons de cet article, le bien-fondé de voir ces enfants bien qu’ayant commis des manquements graves contre la société au lieu et place d’infractions dont ils sont condamnés ; se mouvoir dans un centre ou quartier général pour la rééducation des enfants serrait notre souci majeur afin d’appliquer à la lettre les prescrits de l’article 6 de loi portant protection de l’enfant sus évoquée. Ce qui reste à deviner clairement que ces deux mineurs d’âges n’ont pas eu l’occasion de se présenter devant leur juge naturel afin de développer leur moyen de défense conformément à l’article 17 et 19 de la Constitution respectivement dans leurs alinéas deuxième et premier qui disposent que «Nul ne peut être poursuivi, arrêté, détenu ou condamné qu’en vertu de la loi et dans les formes qu’elle prescrit »,  » Nul ne peut être ni soustrait ni distrait contre son gré du juge que la loi lui assigne ».

Car cela ne tienne, loin de nous l’esprit de reformuler ni défaire la décision du tribunal de grande instance de Mbandaka qui les a condamné à 10 ans de servitude pénale ; venons par contre solliciter auprès de votre sommité sur pied des articles sus évoqués surtout vous implorer d’accepter d’accorder une libération conditionnelle aux deux mineurs d’âges qui croupissent jusqu’au jour d’aujourd’hui dans la prison militaire d’Angenga dont leur état physique et surtout mental ne manquera pas d’être affecté s’ils purgeraient ensemble avec les criminels de grand chemin et surtout militaires dans la mesure où ils passent une vie d’ensemble avec ces hors la loi plus âgés que eux même.

Action des jeunes pour le bien-être social espère en vous tant que bon parent et mère d’une famille nombreuse une réponse favorable qui ne répondra pas seulement à notre attente mais plus particulièrement à celle de deux enfants mineurs d’âges y compris toute la population qui les verront s’épanouir dans un environnement adapté à leur niveau d’âge tout abandonnant le chemin des anti valeurs.


Roger NZUMBU MOSENGE, Président National.

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