Ces sources avancent un bilan d’au moins cinq combattants de la coalition tués, et de deux autres du côté de Guidon. Et d’ajouter que ces combats récurrents, dans ces trois groupements, ont entrainé un important mouvement massif des populations. Ces habitants, issus des groupements d’Ikobo, d’Ihana et d’Usala, estimés à plus de 25 000 personnes, se sont dispersés dans plusieurs directions, selon l’organisation. Les uns ont trouvé refuge dans la forêt alors que d’autres se sont dirigés dans les zones sécurisées à Buleusa, Kanyabayonga, Kayna et Luofu, en territoire de Lubero.
Plus de 25 écoles ne fonctionnent plus et les rebelles utilisent les bancs ainsi les tableaux des écoles comme bois de chauffe, précisent les sources locales à Pinga. La société civile locale appelle les autorités compétentes à sécuriser les populations de ces trois agglomérations en proie aux atrocités de ces trois groupes armés.
Par Gédéon Ngango
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