Selon le Bureau du Sénat, les allégations de corruption pour obtenir la signature d’une pétition contre Samy Badibanga ne constitue que des affabulations destinées à discréditer la chambre haute.

Dans un registre des émoluments versés au Premier Vice-Président du Sénat ,le Bureau du Sénat éclaire que  » rien de plus normal , car les Sénateurs avaient été informés de nouvelles modalités de versement des émoluments à partir de la promulgation de la l’on de finances 2021 étant donné que le service administratif du Sénat était fermé pour cause de vacances de fin d’année.

Certains Sénateurs ont sollicité des avances dès le 5 janvier 2021, d’autres ont attendu l’ouverture des services de finances pour se faire payer le 6 janvier 2021.

Pour le Sénat , les opérations n’étaient pas secrètes et les Sénateurs y ont accédé sans aucune conditionnalitée.

D’après un communiqué paraphé par Musafiri Molisho  » Congo en Danger « , le Secrétaire général de cette organisation, une cagnotte de 100.000 dollars serait mobilisée pour corrompre chaque sénateur qui accepterait de signer la pétition visant à éjecter Samy Badibanga de son fauteuil de vice-président de la chambre des sages.

Le coup, d’après cette source, serait fomenté au sein même du bureau de la chambre des élus des élus. On reprocherait, en effet, à l’adjoint d’Alexis Thambwe Mwamba d’avoir été le seul membre du bureau à avoir refusé de boycotter la cérémonie de prestation de serment des juges de la Cour Constitutionnelle. Etant, bien entendu, le seul représentant de Cap pour le Changement (CACH), regroupement du Président de la république, Félix Tshisekedi.

Quant à la participation de Samy Badibanga à la cérémonie de prestation de serment des juges constitutionnels; le Bureau du Sénat relève qu’il s’agit d’une position que l’on ne peut reprocher à un Sénateur usant de sa liberté d’opinion et de conscience.  » Personne ne lui a jamais fait grief ».

Dans le sérail même du bureau du Sénat, le climat ne serait pas au beau fixe entre le Vice-président Samy Badibanga et le questeur Eric Rubuye, en ballotage entre les deux ailes du FCC. La méfiance se serait installée entre les deux personnalités, au point où le gestionnaire des finances multiplierait des manœuvres pour faire partir son collègue du bureau.

D’après cette Ong, le questeur aurait proposé le montant de 10.000$ aux sénateurs pour couler Samy Badibanga à travers une pétition qu’il aurait initiée à cet effet. Avant de toucher ce montant, chaque sénateur serait tenu de signer la pétition, au préalable.  »Le Congo en danger » va même plus. Elle soutient que la somme mobilisée serait juste le dixième de la cagnotte de 100.000 dollars US qui devait être allouée pour chaque élu du Sénat.

Par Gédéon ATIBU

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