Après Zoé Kabila, deux autres membres éminents de la kabilie, Evariste Boshab et Adolphe Lumanu, sont dans le collimateur du pouvoir de Tshisekedi. Ils feraient partie des personnalités qui occupent des biens immobiliers arrachés illégalement du patrimoine de l’État.

Selon des sources, Adolphe Lumanu, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila, occuperait une salle de fête, propriété de l’État, à la Place des évolués à la Gombe.

Boshab & Adolphe Lumanu

Evariste Boshab se serait attribué un petit immeuble côté Beach Ngobila, également propriété de l’État. Ces deux kabilistes sont tenus en laisse par le régime tshisekedi qui, au premier faux pas pourrait bien les déguerpir sans ménagement à l’instar du jeune frère de l’ancien président de la République Joseph Kabila.
Conscient de cette épée de Damoclès suspendue sur leurs têtes, Boshab et Lumanu auraient, foi des sources, fait allégeance au régime de Félix Tshisekedi qui les tient à la gorge via ce sale dossier de spoliation de patrimoine immobilier de l’État.

Ces deux Kabilistes sont donc contraints de faire profil bas.

Dans l’opinion, on déplore la politique de deux poids, deux mesures comparée à la célérité avec laquelle Zoé Kabila a été déguerpi de la maison qu’il occupait sans titre ni qualité.

Zoé Kabila a été mis dehors sans façon par un ancien chantre du kabilisme converti en tshisekedisme, l’actuel ministre d’État, ministre de l’Urbanisme et Habitat.

Muabilu ne s’est pas laissé émouvoir face à la stratégie de victimisation adoptée par « des fossoyeurs » des biens immobiliers appartenant à tous les Congolais.

Face aux critiques de ses anciens camarades du FCC, le ministre d’État en charge de l’Urbanisme et Habitat oppose sa détermination à concrétiser l’engagement du chef de l’État de récupérer le patrimoine public spolié ou en voie de spoliation sur toute l’étendue du territoire national.

Pius Muabilu appelle à la vigilance le peuple congolais et demande à chacun de participer à l’opération d’assainissement du parc immobilier du domaine privé de l’État, pour dénoncer tout acte avéré de processus de spoliation auprès de l’administration de l’Urbanisme et Habitat ou des services judiciaires.

Dans le but de remettre de l’ordre dans la gestion du patrimoine immobilier du pouvoir public, Pius Muabilu avait lancé début juillet dernier, la campagne d’identification des immeubles appartenant au domaine privé de l’État congolais ainsi que de leurs occupants.

Au cours de la 69 ème réunion du Conseil des ministres, le 16 septembre dernier, Félix Tshisekedi a encouragé le gouvernement dans son action visant à récupérer le patrimoine immobilier du domaine privé de l’État détenu ou acquis indûment par des tiers et à veiller à la transparence et au respect des lois.

Le Chef de l’Etat avait enjoint les ministres concernés d’œuvrer pour la sauvegarde du patrimoine immobilier de l’État, afin de mettre un terme aux abus constatés par le passé, lesquels ont conduit à la dépossession d’une partie importante de son patrimoine aussi bien minier, foncier ou encore immobilier sans contrepartie significative.

Félix Tshisekedi a, par la même occasion, appelé le gouvernement à mettre sur pieds des mécanismes efficaces pour renforcer les dispositifs légaux et règlementaires existants afin qu’il soit rapidement possible de recouvrer d’une part les biens publics illégalement arrachés du patrimoine de l’Etat et d’autre part d’éviter les erreurs du passé.

Par Gédéon Ngango

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