Selon le porte-parole de l’armée nationale congolaise le général Léon Kasonga,
Que dire des aveux des combattants des forces négatives étrangères et locales sinon que l’interminable «Guerre de l’Est», comme on a pris coutume de l’appeler depuis plus de deux décennies, est un conflit armé atypique ayant pour soubassement des complicités internes. Cela rejoint, curieusement, les propos du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodia Mpwanga, qui a interpellé à haute voix les élus de l’Est afin que ceux qui sont impliqués, de près ou de loin, dans les massacres de leurs concitoyens, mettent un terme à leurs activités maléfiques pour la Nation.
Les révélations des rebelles congolais et étrangers qui sèment la mort et la désolation en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu recoupent le mea culpa des notables et parlementaires de ces trois provinces, actuellement réunis dans un dialogue intercommunautaire à Kinshasa, à qui l’un d’entre eux, nous avons cité Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat, a recommandé la sincérité dans les déclarations et actes liés à l’insécurité dans cette partie de la République. C’était une façon, pour le numéro un de la chambre haute du Parlement, de leur demander de cesser le double jeu consistant à se comporter en petits saints le jour et en taupes, une fois la nuit tombées.
De nombreux participants au forum de Béatrice Hôtel ont reconnu leur part de responsabilité dans les malheurs de leurs frères et sœurs de l’Est et pris l’engagement de changer de mentalités et de comportements, notamment dans les relations intercommunautaires, souvent sources de conflits tribaux et ethniques, qui viennent à en ajouter à l’insécurité récurrente.
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