La situation sécuritaire reste volatile dans les territoires de Beni au Nord-Kivu et Irumu dans la province de l’Ituri, caractérisée par la tuerie de civils par les rebelles ougandais de forces démocratiques alliées (ADF). Le centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO), se dit très inquièt de cette situation.

Dans un communiqué rendu public jeudi 04 Mars 2021, cette structure de défense des droits de l’homme, dit avoir documenté au moins 45 civils tués par ces assaillants en l’espace de dix jours seulement dans les territoires précités. Ce, après la dernière attaque de ces rebelles au village Mambelenga où au moins 13 civils avaient été abattus la journée de mardi 02 Mars dernier.

« Le massacre dont il est question a été perpétré entre 14h00 et 18h00, faisant un bilan de 13 civils sauvagement tués par balles et par décapitation. Cela sans compter les autres dégâts matériels à savoir : des pharmacies pillées et une structure médicale pillée, puis incendiée. Le CEPADHO qui condamne cette énième attaque déplore qu’à moins de dix jours 45 civils aient été massacrés par les ADF en Territoires d’IRUMU et de BENI. Il encourage les FARDC à poursuivre l’ennemi jusqu’à son dernier retranchement », peut-on lire dans ce communiqué.

Par cette occasion, le CEPADHO, exprime son inquiétude au sujet de l’insécurité caractérisée par la multiplicité des embuscades tendues par les ADF aux usagers de la route Beni-Kasindi en territoire de Beni. Ce qui justifie la flambée des prix sur le marché à Beni de certains produits de première nécessité (y compris alimentaires) en provenance de Kasindi.

Alexis Kasongo

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