Ces élèves et étudiants ont boudé la vie estudiantine suite aux travaux du fond social pour la République. Debutés il ya peu, ces travaux encadrent plusieurs élèves et étudiants à la recherche de quoi vivre. Les uns rencontrés en pleine activité ce jeudi 25 février 2021 déclarent que le fond social de la République paie bien ses ouvriers.

C’est le cas de Kakule Mulihi, étudiant à l’Université officielle de Ruwenzori qui préfère travailler avant de commencer avec l’année académique. Nous touchons beaucoup d’argent, et que gagner sa vie n’est pas conditionné forcément des études. De son côté, Kanyere Sivendana de l’Institut Musavayiro estime que cette occupation pourra le supplée aux frais scolaires. Cette finalistes poursuit que cela soulage ses parents qui n’ont pas suffisamment des moyens. D’autre part, Paluku Mughumalewa de la troisième année des humanités pédagogiques à l’Institut Kalemire croit que les vacances anticipées par le ministère de l’enseignement Secondaire, Primaire et Technique a motivé la présence des apprenants dans le fond social. Pour lui, ces vacances ont ouvert cette classe sociale au monde professionnel.

Le fond social pour la République a embauché plus des deux mille personnes pour la réhabilitation des routes dans les 28 quartiers que compte la ville de Butembo. Dans son projet dénommé Travaux d’Intensité des Mains d’œuvre, TIMO, le fond social a engagé ces personnes pour le traçage et curage des canaux de canalisation des eaux de pluie ainsi que le bouchage des nids de poules et balayage des artères ayant le macadam.

Ces élèves et étudiants qui travaillent pour 3 dollars le jour disent être satisfait par ce traitement qui permet de subvenir aux besoins de première nécessité. Le fond social a déjà chassé l’oisiveté au sein de la communauté se réjouissent ces apprenants.

Mastaki Safari