
De sa citadelle assiégée, protégé par les murs rouge sang du Kremlin et par les ors bienveillants de la cathédrale orthodoxe Saint-Basile, dans le huis clos de son clan issu de l’aile dure du KGB, le président russe Vladimir Poutine fait aussi la guerre à l’Ukraine par téléphone.

» Je sais que Zelensky est terré dans son bunker comme Hitler. Mais je sais où est son bunker… Soit je rase l’Ukraine, soit je coupe sa tête politique « , avait-il menacé.
Dans cet échange téléphonique avec le président Français Emmanuel Macron, au tout début de la guerre, Vladimir Poutine, comme s’il était pris d’un accès de folie délirante, ne parle que » des nazis qui défilent à Kiev « . Il fait part au président français de son » obsession » pour les tatouages nazis dont tous les Ukrainiens seraient recouverts » des pieds à la tête » et de la » nécessité » de » dénazifier » l’Ukraine.
Par Gédéon Ngango