Les chefs d’État de la région est-africaine se sont réunis en Egypte en marge de la COP27 pour statuer sur la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC.

Le Sommet d’urgence des chef d’Etat s’est penché sur l’état d’avancement dans la mise en opération de la Force régionale de l’EAC pour traquer les combattants pro-rwanda du M23 et d’autres groupes négatifs récalcitrants.

En l’absence de leur homologue congolais Félix Tshisekedi, représenté pour l’occasion par son Premier Ministre, les chefs d’Etat ont décidé que chaque Etat membre aura à déployer un officier de liaison au quartier général de la Force de l’EAC pour appuyer le Centre de commandement régional.

Au niveau des analystes sécuritaires la situation est décrite comme étant une situation d’imbroglio d’autant plus que le Rwanda ne faisait pas au départ partie de cette Force car étant lui-même le pays agresseur. Comment faire intervenir efficacement une Force qui est censée éradiquée une menace sécuritaire créée par le Rwanda, avec ce même pays dans la chaîne de commandement de la dite Force ?

La situation sécuritaire dans le territoire de Rutshuru où des combattants pro-rwanda du M23 ont assiégé quelques zones demeure préoccupante. Ces derniers ont délibérément violé un accord de fait conclu à Luanda entre les Présidents Kagame et Tshisekedi qui imposait un cessez-le-feu, en reprenant des hostilités.

Par Gédéon Ngango

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