Jean-Pierre Bemba l’homme qui tua son cuisinier à Bangui pour une cream glassée qu’il avait mangée tôt dans la journée et que son cuisinier l’avait mangée par erreur ! L’homme est violent, c’est un avare congénitale.

Qui l’eût cru ! Alors que les efforts sont inlassablement enregistrés dans la consolidation de la paix et l’unité nationale depuis 1997, aussi étonnant que cela puisse paraître aux yeux du monde, les vieux démons tentent de refaire curieusement et peu à peu surface. Et pourtant, Jean-Pierre Bemba qui à un certain moment, il fut l’espoir de tout un peuple pour libérer le pays contre la dictature de Joseph Kabila, devenu un garçon des courses du Président Félix Tshisekedi, il est payé gros par chaque course. Dommage!

Jean-Pierre Bemba

Voilà encore une incongruité parmi tant d’autres comme on a eu , malheureusement, l’habitude de vivre par le temps qui court. Contre toute attente, celle-ci a une signature particulière, si particulière qu’elle pousse la stupéfaction à son comble face à l’indélicatesse atteignant l’échiquier du cynisme voire du déshonneur.

L’opinion pouvait se passer des humeurs d’un citoyen qui de son propre gré tombe de son piédestal d’ancien Vice-Président de la République. Mais, étant donné que cela met en péril l’unité et la sécurité nationale, détruit tout repère pour la jeunesse, il est hors de question de s’abstenir de dénoncer ce fléau au risque d’en être complice devant l’histoire.

Toute invocation incantatoire à la violence devrait, sans autre forme de procès, être étouffée dans l’œuf.

Ceci est d’autant plus cynique qu’un ancien Vice-Président fasse fi de son devoir de réserve et de son rang pour tenir un discours manipulateur teinté de haine sur fond des contre-vérités faisant l’apologie d’un passé belliqueux dont la cicatrisation dans les esprits peinent à se réaliser.

En tout cas, aucun fils du pays, en ce compris aucun du grand Équateur ne devrait accorder un simple crédit aux propos mensongers selon lesquels : les ressortissants de cet espace n’ont jamais été honoré du temps de Joseph Kabila.

Disons le, de tout le temps où Joseph Kabila était au pouvoir, l’administration de la Présidence de la République était sous la houlette d’un grand et digne fils de l’Equateur en la personne de Léonard Bondjeku W’ekila Bosonga qui était Secrétaire Général. Toujours sous le mandat de Joseph Kabila, on a vu défiler aux postes de grandes responsabilités des valeureux équatoriens et équatoriennes comme Mesdames Mabunda, Gerembo; Messieurs Koyagialo, Léon Kengo, José Makila, Mokolo wa Pombo, Jean Lucien Busa, les généraux Liwanga et Etumba, pour ne citer que ceux-là.

Quel exemple, quelle leçon la jeunesse aura retenu de ce discours suranné et truffé d’anti-valeurs?

Dans un contexte aussi volatile où les espaces jadis épargnés par des conflits mortels commencent à compter aussi leurs morts : les Yaka contre les Teke, il est irresponsable de tenir des discours incendiaires en espérant d’en tirer des dividendes politiques.

L’on comprend parfaitement que l’homme politique n’ayant plus d’arguments politiques et pour tenter de maintenir sa position, ne peut que se cramponner sur des inepties comme bouée de sauvetage. Ce qui est loin de sauver l’homme puisque reposant sur la farce.

Les experts de la politique de la terre brûlée doivent avoir leur place derrière les barreaux. C’est même étonnant que les quelques temps y passés en dehors des geôles du pays n’auront pas changé l’homme.

Les compatriotes du grand Équateur qui ne lui reconnaissent aucune adresse physique, ont de toute évidence droit à une politique autre que celle de la terre brûlée qui n’a que trop endeuillé des familles. Bien plus, ils ont droit à un discours d’état. Un discours civilisé. Un discours constructif.

Par Gédéon Ngango

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