Le Dimanche 21 mars, Guy-Brice Parfait Kolélas faisait partie des sept candidats en lice au scrutin avec pour objectif d’empêcher le président Denis Sassou Nguesso d’obtenir un nouveau mandat. Mais il s’est éteint dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu’il venait de gagner Paris après une brutale dégradation de son état de santé causée par le Covid-19.

Pour le président de la Commission électorale, le processus continue : l’article 70 de la Constitution prévoit un report en cas de décès ou d’empêchement avant le premier tour. Or, « quand la mort a arraché notre frère(candidat) à notre affection, le choix des Congolaises et des Congolais était déjà dans les urnes » a déclaré Henri Bouka à notre correspondant, Loïcia Martial.
Un nouveau scrutin ? 
Les proches du candidat décédé poursuivent leur propre compilation en attendant de comparer leurs chiffres avec ceux de la CENI, et de former leurs recours. Soit, si Guy-Brice Parfait Kolélas est donné qualifié pour le second tour, pour demander un nouveau scrutin en vertu du même article de la Loi fondamentale qui prévoit de  « procéder de nouveau à l’ensemble des opérations électorales ».
Premier tour « calamiteux »
Soit, dans le cas où Denis Sassou Nguesso est annoncé vainqueur dès le premier tour, pour dénoncer les « irrégularités » dans le vote.

Autre candidat d’opposition, Mathias Dzon affirme qu’il saisira de toutes les manières la Cour constitutionnelle pour faire annuler le premier tour, qu’il juge « calamiteux ».



Par Gédéon Ngango

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