La tension monte dans la sous-région africaine des Grands-Lacs. La RDC, pas endeuillée ayant perdu plus de 10 millions des personnes, veut en finir avec un bras séculier de l’armée rwandaise oeuvrant sous le prête-nom de M23, semant terreur et désolation.
L’armée de terre, l’armée de l’air et la force maritime de la RDC sont mobilisées pour en finir une fois pour toute. Que le Congo ait décidé de recourir à son arsenal de guerre mastodonte est un développement sans précédent.
A Kigali, l’une des capitales les plus bâties d’Afrique, c’est la panique générale qui s’installe. On craint désormais un retournement dans la situation après 24 ans de sérénité. La guerre avec la RDC pourrait constituer un bouleversement qui verrait partie en fumée toutes les réalisations du régime rwandais ces 20 dernières années. La communauté internationale partage la même crainte de voir le Rwanda pays où se vit des frustrations en interne depuis 1994 retourner dans un cycle de violences. Toutefois, la communauté internationale n’aura pas réussi au fil de temps à convaincre le dirigeant rwandais Paul Kagame à arrêter avec sa politique expansionniste et aggressive vis-à-vis de ses voisins qui a fait perdre beaucoup de vies humaines.
Le peuple congolais massacré en masse n’a plus qu’un seul désire qui est celui de venger le sang des congolais et redonner de la fierté à la nation. Dans ce pays de 100 millions d’habitants le moral est haut et le peuple se dit prêt. Le lundi 8 novembre deux avions militaires congolais ont survolé l’espace les zones assiégées par les combattants pro-rwanda du M23 et une partie du Rwanda. Les autorités rwandaise ont réagi à ce qu’ils ont qualifié de provocation de la part de la RDC.
Par Gédéon Ngango
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