C’est parfois une période critique, voire délicate pour certaines femmes. Et, question relations sexuelles, on entend tout et son contraire.

Sexualité

Il est interdit de faire l’amour pendant ses règles

FAUX. Il n’y a aucune contre-indication médicale et physiologique. C’est un tabou qui nous imprègne depuis des millénaires. Les religions monothéistes ont, en effet, pendant très longtemps, interdit l’acte sexuel à une période où la femme était considérée comme impure. Aujourd’hui, c’est fonction de chacune et de chacun. Certaines femmes, par pudeur, ne vont pas être à l’aise, et leur compagnon peut avoir peur du sang sur son pénis qui lui rappelle, inconsciemment, le syndrome de la castration.

C’est la porte ouverte aux infections

FAUX et VRAI. En soi, le sang n’est ni sale ni vecteur d’infections. Toutefois, c’est un moment où la muqueuse, fragilisée, ouvre plus facilement la porte aux infections sexuellement transmissibles (VIH, gonococcie, chlamydiae…). Dans le doute ou lors d’une première rencontre, il est donc conseillé de se protéger. En revanche, dans un couple établi, il n’existe aucune raison de s’inquiéter.

On ne risque rien question grossesse

FAUX. On pense souvent à tort que c’est une période non fécondable. Mais on ne connaît jamais précisément la longueur de son cycle (premier jour des règles) et l’ovulation, parfois imprévisible, peut survenir plus tôt que prévu. Certaines femmes peuvent également confondre règles et métrorragies, des saignements qui surviennent parfois en pleine ovulation. Et c’est aussi compter sans la durée de vie des spermatozoïdes. Sur un cycle court (25 jours) par exemple, la femme peut ovuler au bout de sept ou huit jours, avoir un rapport le cinquième jour, mais trois jours après, certains spermatozoïdes bien vivaces seront encore là pour rencontrer un ovule ni vu ni connu .

Les règles provoquent forcément une baisse de libido

VRAI et FAUX. Pour la majorité des femmes, la fatigue, les douleurs au niveau des seins tendus ou du ventre, parfois même une petite baisse de moral, ne poussent guère à la bagatelle. A contrario, pour une minorité d’entre elles, le désir est décuplé.

Une petite toilette s’impose toujours avant et après les rapports

FAUX. A priori, aucune toilette n’est indispensable. C’est encore une fois en fonction de chacune et de chacun. Dans un couple pérenne et complice, qui se connaît bien et qui sait ce qui convient ou pas à l’autre, ou dans une relation toute nouvelle, un rafraîchissement à l’eau suffit pour se sentir plus à l’aise, voire plus confortable . Car ni le sang ni la vulve ne sont sales.

Le sang est un excellent lubrifiant naturel

VRAI. Inutile d’avoir recours à un lubrifiant. Quelquefois, quand les règles sont très abondantes, la femme comme l’homme peuvent ressentir moins de sensations.

Par Gédéon Ngango

Goma

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