C’est petit tressaillement, aussi anodin qu’irritant pour celui ou celle qu’il atteint. Un léger tremblement de la paupière qui survient sans prévenir et, à défaut d’inquiéter véritablement le ou la propriétaire de la paupière en question, l’interroge. Laissez-nous donc répondre à votre question : il s’agit d’une » fasciculation « . Un terme qui, contrairement aux apparences, n’a aucun rapport avec un quelconque fascicule.
Prenant la forme de contractions involontaires du muscle orbiculaire d’un œil, les fasciculations sont techniquement provoquées par une excitation nerveuse. Et si nous sommes nombreux à subir ce phénomène peu étudié par la science, sachez qu’il est aussi indolore que bénin la plupart du temps. Il peut, d’ailleurs, toucher de la même façon un mollet ou une lèvre.
Fatigue, consommations d’excitants (café, alcool…), prise de certains médicaments destinés à traiter une maladie mentale : les causes potentielles des fasciculations sont nombreuses et variées. Toutefois, les médecins lient souvent ce problème à une éventuelle carence en magnésium, un oligo-élément qui favorise une bonne entente entre les muscles et le système nerveux. Son autre qualité ? Il contribue à réduire le stress… qui peut également être la cause des tremblements. C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre deux coups.
Quand et pourquoi s’inquiéter ?
Lorsque les fasciculations sont très fréquentes sur une période de plus de trois mois, vous poussent à fermer les yeux et/ou sont accompagnées de douleurs, la consultation d’un professionnel de santé s’impose. Le problème, particulièrement gênant au quotidien, devient alors un blépharospasme, qui peut être par exemple le signe d’une pathologie neurologique. Et dans ce cas de figure, n’attendez pas : seul un(e) expert(e) peut vous accompagner.
Par Gédéon Ngango
Avec topsante.com
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