Dit-on souvent que “la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut encore la vie”. Il y a des gens qui, volontiers, se décident d’ôter la vie à autrui ou à eux-mêmes. C’est le cas de cet homme d’une soixantaine d’années qui a trouvé moyen de se pendre samedi 24 septembre dans une forêt au quartier Sogbè 3, secteur Sokourala, dans Kissidougou.

Ousmane Barry, puisse qu’il s’agit bien de lui, était appelé par les intimes Thierno Bodja. Il était l’imam de Banama, l’une des sous-préfectures de Kissidougou. Éleveur de son état, Thierno Bodja a décidé de raccourcir sa vie.

Selon les témoins, ce sexagénaire n’avait aucun problème avec ses proches. Car il portait dans sa poche un testament écrit en arabe dans lequel un témoignage était mentionné.

D’après Docteur Siaka Doukouré, médecin de constats du district sanitaire de Kissidougou, Bodja portait sur lui des téléphones, de l’argent et un écrit : « Quand on a été appelés, nous sommes allés. Effectivement, nous avons trouvé un homme qui s’est donné la mort par pendaison dans une forêt. Et nous avons trouvé sur lui des indices suivants: deux téléphones, une somme de 25.000 gnf et un papier rédigé en arabe. D’après les interprètes, cet homme avait tenté depuis mercredi et jeudi de se donner la mort, il n’a pas eu de solution. Vendredi maintenant, il a décidé de se donner la mort par pendaison. »

Pour justifier le motif volontiers de mourir de la sorte, docteur Doukouré précise : « Dans le même testament, il était mentionné » “Et j’informe aussi que je n’ai aucun problème avec les membres de ma famille. Seulement j’ai des soucis et c’est Dieu qui a voulu ainsi.” » Nous n’avons aussi trouver aucune trace de violence sur son corps. », conclut ce médecin de constats de Kissidougou.

Il faut ainsi préciser que l’imam Ousmane Barry avait 3 épouses et père de plusieurs enfants.

Wab-infos

Avec Media Guinée

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