L’éminence grise du président a quitté ce vendredi ses fonctions auprès du président américain…

  • Steve Bannon a quitté ce vendredi la Maison Blanche.
  • Jusqu’alors conseiller en stratégie du président Donald Trump, il était sur la sellette depuis un bon moment.
  • Considéré comme l’éminence grise de Trump, il était aux côtés du milliardaire depuis le début de la campagne électorale américaine et a permis au milliardaire d’accéder à la présidence.
  • Ancien rédacteur en chef du site «Breitbart», Bannon a rapidement suscité la polémique pour ses positions radicales.

Steve Bannon, conseiller stratégique de Donald Trump, quitte la Maison Blanche ce vendredi, a annoncé l’exécutif américain après plusieurs semaines de spéculations sur le sort du conseiller controversé.

« Le secrétaire général de la Maison Blanche John Kelly et Steve Bannon se sont mis d’accord sur le fait qu’aujourd’hui serait le dernier jour de Steve », a indiqué Sarah Huckabee Sanders, porte-parole de la Maison Blanche.

Le président en rage contre Bannon

Steve Bannon a donc claqué la porte de la Maison Blanche, après y avoir largement été poussé. C’est pourtant lui qui a permis à Donald Trump d’accéder à la présidenceaméricaine. Alors que selon le New York Times, Donald Trump était sur le point de limoger son éminence grise, nommé au poste de conseiller stratégique du président, Steve Bannon a tenté de sauver l’honneur et choisi de quitter ses fonctions plutôt que d’être viré.

Le désormais ex-conseiller stratégique de 63 ans, ancien rédacteur en chef du site Breitbart – dont il a fait une plateforme favorite de l’extrême droite américaine —, aurait notamment provoqué l’ire du président en alimentant d’innombrables fuites dans la presse pour nuire à ses adversaires au sein de la Maison Blanche.

Le limogeage lui pendait au nez depuis un bon moment. En avril dernier, il avait d’ailleurs déjà perdu son siège au Conseil de sécurité nationale. Et en début de semaine, il accordait un entretien au vitriol à un média d’extrême gauche. Un exercice qualifié par les analystes d’interview suicide dans laquelle Bannon dézinguait ses collègues de la Maison Blanche et critiquait ouvertement les décisions du président Trump.

Bannon et l’alt-right américaine

Le départ de Steve Bannon, protagoniste majeur de la campagne atypique de Donald Trump qui a mené le milliardaire à la plus haute fonction, permet aussi au nouveau secrétaire général de la Maison Blanche d’affirmer un peu plus son pouvoir. John Kelly, général à la retraite des Marines, avait été nommé par Donald Trump pour remettre de l’ordre dans une Maison Blanche qui donnait une impression de chaos.

Le départ du conseiller, qui avait mis le site internet qu’il dirigeait au service de l’une des mouvances de l’extrême droite américaine se présentant sous le nom d’alt-right, vient en pleine polémique provoquée par les déclarations ambiguës de Donald Trump sur les violences de Charlottesville.

Le président des Etats-Unis, tout en condamnant les suprémacistes blancs et les néonazis qui avaient organisé une manifestation à Charlottesville, a provoqué une vive controverse en estimant que leurs opposants antiracistes avaient aussi des torts dans ces violences.

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