L’explosion qui a fait plusieurs morts et blessés ce dimanche dans une église à Kasindi, poste-frontière entre la RDC et l’Ouganda dans la province du Nord-Kivu, est un attentat à la bombe perpétré « visiblement par les ADF », renseigne le gouvernement qui « condamne vigoureusement cet acte ». L’événement s’est produit en plein culte dans la paroisse de la 8e Communauté des Églises Pentecôtistes du Congo.

Le gouvernement « rassure que les services de sécurité ont pris le contrôle du lieu après l’explosion ayant causé pertes en vies humaines et dégâts matériels. Les blessés sont évacués dans des structures médicales », a déclaré le ministère de la communication et des médias qui annonce que « les enquêtes sont en cours pour détecter l’origine de cet acte terroriste ».

Comme l’a fait l’armée quelques minutes plus tôt, le Gouvernement encourage la population locale à observer les recommandations des FARDC « afin d’éviter les attroupements et de faire preuve de vigilance ». Le bilan global et les résultats des enquêtes préliminaires en cours seront communiqués dans les heures qui suivent, ajoute le ministre de la communication et des médias.

Les alentours de ce poste-frontière important entre l’Ouganda et la RDC sont marqués par plusieurs attaques des combattants ADF particulièrement sur la route Beni-Kasindi. Ce mouvement est suspecté étant donné qu’il s’est illustré ces derniers mois par ce modus operandi. 

Selon le groupe d’experts des Nations unies sur la RDC, au cours de l’année dernière, plusieurs attentats à l’engin explosif improvisé ont confirmé que les ADF avaient opté pour des opérations plus visibles et plus meurtrières en utilisant notamment des attentats-suicides, en s’appuyant sur un réseau et des cellules opérationnelles bien établis.

Wab-infos

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