Une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU visite la République Démocratique du Congo sur fond de violation de cessez-le-feu par le mouvement terroriste M23 soutenu par le Rwanda. Les journaux parus vendredi 10 mars 2023 dans la capitale congolaise (Kinshasa) appellent aux sanctions onusiennes.

« Dans la crise sécuritaire qui écume la partie Est de la République démocratique du Congo, la diplomatie montre, chaque jour qui presse, ses limites. Ainsi, pour la énième fois, les « terroristes » du M23 ont foulé aux pieds le cessez-le-feu convenu à Luanda, sous les regards du président Joao Lourenço, narguant toute la communauté internationale. Le M23 et son parrain, le Rwanda, ne sont pas prêts à s’inscrire dans la logique. Seules les sanctions pourront les dissuader », renseigne EcoNews.

Délégation du conseil de nations unies

Le journal estime que la mission qu’effectue une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies en RDC du 9 au 12 mars 2023 « est le prélude d’une série de sanctions qui vont s’abattre sur le M23 et le Rwanda, son principal soutien ».

La Tempête des Tropiques précise pour sa part qu’il s’agit d’une mission d’évaluation de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo et de la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO conformément à la Résolution 2666 (2022) du Conseil de Sécurité.

A propos de cette guerre de l’Est de la RDC, il y a « préavis zéro », titre Congo Nouveau. Le tabloïd publie l’intégralité de la lettre adressée par C h r i s t o p h e Beyeye aux généraux de l’ex-Zaïre, le 15 juin 1995, estimant qu’elle est toujours d’actualité au regard de la situation actuelle.

« Qui veut la paix prépare la guerre », insiste le document. Tout en appelant la France à maintenir la pression pour le cessez-le-feu Agression de la RDC : Kinshasa s’en tient au schéma de Nairobi et Luanda, note pour sa part Le Potentiel.

« Il est clair que Kinshasa continue à croire en cette nouvelle initiative de paix en prenant surtout en compte les propos du président français lors de son séjour dans la capitale congolaise. Emmanuel Macron était on ne peut plus clair : ‘ceux qui s’opposeraient au processus actuel s’exposeraient à des sanctions », rappelle le quotidien.

Entre-temps sur le terrain, le Rwanda et ses supplétifs du M23 refusent de se retirer des territoires occupés et poursuivent leurs attaques contre les FARDC non loin de la cité de Sake.

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