Plus au moins 18 000 ménages des déplacées de guerre, cantonnés dans plusieurs villages situés entre la localité de Mweso et de kalembe, en chefferie des Bashali dans le territoire de Masisi, vivent sans aucune assistance alimentaire et restent confrontés à des maladies d’origine hydrique .

Dans une alerte de ce vendredi 10 Février 2023, les Mouvements des sociétés Civiles du Congo (MSCO), noyau de MWESO, s’inquiètent des conditions de vie difficile que traversent les déplacés dans ce coin depuis la prise d’assaut de la cité de Kitshanga par les rebelles M23/RDF.

Masisi

Alphonse Habimana Semanza, responsable de ce collectif, déplore l’insuffisance des installations sanitaires dans des villages d’accueil et estime que le manque d’hygiène, lié à la carence en eau potable, expose des milliers de personnes à la contamination de plusieurs maladies d’origine hydrique. Via cette alerte, ils indiquent également que certains cas de décès ont été enregistrés dans le rang des déplacés suite au manque d’assistance. ils plaident ainsi pour l’ouverture d’un couloir humanitaire dans le cadre de faciliter l’arrivée d’assistance en faveur de ces déplacés dans cette zone.

« Toutes ces personnes n’ont pas à manger, ni couverture dans leurs habitations. il n’y a pas des installations sanitaires. Il y a une carence en eau potable. Ces déplacés et leurs familles méritent une assistance, car tous sont devenus plus vulnérables. Ces populations, qui ont fui l’occupation de la cité de Kitshanga par les M23/RDF, n’ont jamais été assistées et vivent dans des conditions humanitaires critiques. », a-t-il fait savoir.

Espérons que le gouvernement congolais va chercher une solution favorable pour venir en aide à cette population victime des guerres.

Par Gédéon Ngango

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