Alors que les armes semblent se taire dans plusieurs villages et entités du Territoire de Nyiragongo et de Rutshuru, le nombre de déplacés ne cesse d’accroître dans les différents sites de déplacés de la Guerre du M23, éparpillés ça et là dans le territoire de Nyiragongo.

En discutant avec les personnes déplacées et les familles d’accueil de Kanyaruchinya, localité située à 10 kms au nord de Goma, ainsi qu’avec les acteurs locaux et les autorités provinciales ce vendredi 13 janvier 2023, Le député National Saint Nicolas Gracier Iracan, l’élu de la province de l’Ituri et membre de l’Ensemble pour la République se déclaré profondément touché par des besoins humanitaires très importants et criant qui se font sentir par ses « compatriotes » installés dans ces différents camps.

Pour lui, le problème de la sécurité est interne. Seuls les congolais doivent défendre leur pays car Félix Tshisekedi est en train de brader le pays aux étrangers.

 « Je me suis rendu dans le camp des déplacés ce vendredi 13 janvier 2023 à kanyaruchinya, j’ai eu vraiment pitié. c’est un calvaire que traverse nos compatriotes. Un gouvernement qui n’est pas à mesure de prendre en charge les déplacés des guerres, comment sera-t-il en mesure de diriger la République Démocratique. Pour une résolution aux problèmes des peuples congolais Moïse Katumbi est la solution » a-t-il lâché dans un point de presse tenu à Goma.

Par ailleurs, Cet élu de la ville de Bunia, en Ituri, a saisit cette occasion pour appeler la population à la vigilance pour ne plus voter les dirigeants qui vont une fois de plus plonger toute la Nation dans un « chaos ». Il dit regretter de voir que le gouvernement ne soit pas capable de prendre en charge les déplacés internes pourtant ayant cette mission dans ses attributions.

Pour rappel, les acteurs humanitaires estiment qu’environ 280 000 personnes sont déplacées depuis les affrontements en mars dernier, parmi lesquelles plus de 128 000 sont installées dans le territoire de Nyiragongo. La majorité de ces personnes déplacées occupent des écoles, des hôpitaux, des églises et autres sites improvisés, tandis que des milliers d’autres vivent au sein de familles d’accueil. Plus de 7 000 personnes ont trouvé refuge en Ouganda.

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