Kinshasa, toujours à couteaux tirés avec Kigali, dénonce une énième manœuvre populiste des terroristes M23, soutenus par l’armée rwandaise (RDF), qui ont récemment annoncé son désengagement militaire dans certaines localités sous son emprise.

Au cours de la quatre-vingt troisième réunion des ministres, tenue vendredi par visioconférence, le gouvernement congolais a noté que les terroristes n’ont pas bougé des zones occupées, en dépit des accords de Luanda qui leurs intiment l’ordre de se retirer complètement jusqu’au 15 janvier 2023. Cependant, près d’une semaine après la fin du moratoire, la coalition RDF/M23 est toujours visible aux alentours de Kibumba, Rumangabo et dans plusieurs localités de Rutshuru.

« Bien au contraire, elle (coalition RDF/M23) continue à se renforcer en hommes et en matériels en vue de conquérir de nouvelles zones », lit-on dans le compte-rendu du conseil.

En plus, dans la même foulée, toujours au Nord-Kivu, dans les territoires troublés de Rutshuru et Nyiragongo, Kinshasa souligne que le 14 janvier, les éléments de la coalition RDF/M23, confrontés au sérieux problème de ravitaillement en vivres sur l’axe Tongo, ont pillé les champs appartenant aux résistants patriotes.

En revanche, ces derniers leur tendent des embuscades en leur infligeant de lourdes pertes dans le rayon de Kazaroho.

Dans le même chapitre sécuritaire, le gouvernement congolais a donné le bilan d’un attentat à la bombe, le 15 janvier, qui a été déploré dans l’église 8ime CEPAC à Kasindi, à la frontière RDC-Ouganda. Cet attentat est revendiqué par le groupe international terroriste « Etat Islamique du Salut ».

« L’attentat a fait 14 morts et 78 blessés dont le nommé Mumbere Mayingo Pitié, suspecté comme poseur de la bombe », fait savoir Kinshasa qui a déploré l’acte terroriste.

Wab-infos

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