Les équipes d’avance du candidat déclaré Moïse Katumbi ont été empêchées de voyager par les services de sécurité pour Moba, dans la province du Tanganyika hier lundi lundi 6 février pour un meeting. Leur avion a été interdit de décoller à l’aéroport de la Loano à Lubumbashi. Un meeting du parti Ensemble pour la République est prévue, le mardi 7 février dans cette ville.
L’acharnement politique contre le candidat déclaré Moïse Katumbi se poursuit. Ses mouvements et gestes sont surveillés davantage en cette année électorale.
Les ténors du pouvoir, les services des renseignements qui ont lamentablement échoué pour que la paix soit établie sur l’ensemble du territoire national en l’occurrence dans l’Est de la RDC, bombent hélas les torses quand il s’agit de Katumbi.
Le meeting du gouverneur honoraire de l’ex-Katanga dans l’ancienne Baudoinville est fortement menacé. Les équipes censées préparer le terrain ont été contraintes de rester à Lubumbashi.
La « Katumbiphobie », cette peur morbide de Katumbi, a la peau dure au Congo.
Tout est suivi de près quand on évoque le nom du Chairman. Même son ombre compte en nombre pour les services de sécurité congolais.
Donné favori pour la présidentielle de décembre prochain, l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga fait visiblement peur au pouvoir.
En cette année électorale, ces atteintes à la liberté de mouvement et politique de certains compatriotes n’augurent pas une issue heureuse du processus électoral. On serait tenté de comprendre pourquoi le cardinal Fridolin Ambongo fait l’objet des injures par le simple fait il avait appelé il y a une semaine devant le Pape aux élections libres, apaisées, inclusives et transparentes.
Wab-infos
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