Les coordinations territoriales de la société civile forces vives de Nyiragongo et Rutshuru appellent à la force de la Communauté de l’Afrique de l’Est, (EAC) à user des moyens adéquats pour contraindre les rebelles du M23 à adhérer aux résolutions prises par des chefs d’État de la région au mini-sommet de Luanda, du 23 novembre dernier. 

Dans un communiqué conjoint publié lundi 19 décembre à Nyiragongo, ces structures citoyennes dénoncent ce qu’elles qualifient de sabotage criant dont font preuve les rebelles du M23 face aux résolutions de Luanda.

Elles disent constater le « refus délibéré » des rebelles du M23 d’appliquer les résolutions de ce mini-sommet. « Par rapport au mini-sommet de Luanda, nous continuons à fustiger le silence des chefs d’Etat. Il était prévu que le M23 quitte, et s’il ne quittait pas, il allait être traqué. Mais depuis que le calendrier a été violé par le M23, le temps que nous attendions que le M23 quitte et se retire, mais on est en train de voir plutôt les actes ignobles être perpétrés sous le silence même des autorités de l’EAC qui avaient été fermes en disant que le M23 doit quitter et s’il ne quittait pas, il va être traqué. Donc, c’est pour nous, c’est déjà une occasion de réitérer encore une fois notre sentiment de regret vis-à-vis de l’autorité de l’EAC. Et, nous profitons de cette occasion pour leur demander, d’appliquer les décisions qu’elles ont prises. Si non, ça ne sert à rien de tenir des réunions et de voter des résolutions qui ne seront pas appliquées. Pour nous, il est grand temps, qu’ils donnent l’ordre à la force Kenyane d’attaquer le M23, de le mettre hors d’état de nuire comme il a refusé de se retirer et même de déposer les armes », a indiqué Jean-Claude Mbabaze, président de la société civile de Rutshuru.

Ces deux structures regrettent que ces rebelles se livrent constamment à une série de violations des droits humains.

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