La SYLAM a prévenu, lundi 26 décembre, les déplacés de Nyiragongo et de Rutshuru voulant retourner au bercail, du danger que représente la présence des mines dans les différentes zones d’affrontements.

Pour son coordonnateur national, Marrion Ngavho,  les engins explosifs de guerre, les mines piégées, les munitions non explosées constituent un vrai danger pour ces retournés :

« A toute la population de Rutshuru, quand vous rentrerez dans ces villages, il faut être prudent, parce que là où il y a eu des combats, il reste toujours des engins explosifs de guerre, des engins explosifs qui peuvent avoir été piégés, des munitions non explosées tirées, lancées, mais leur dispositif n’a pas explosé. Par exemple, les grenades, les roquettes, les mortiers, les bombes, les missiles, les détonateurs. La SYLAM dit aux personnes qui voudraient rentrer, parce que nous n’avons pas encore fait le marquage et le déminage dans cette zone. Nous vous demandons chaque fois que vous pénétrez dans une zone inconnue de demander aux habitants qui sont restés là où il y a le chemin à suivre ».

Marrion Ngavho demande au gouvernement et aux partenaires humanitaires d’appuyer les activités de sensibilisation au risque des mines.

Il montre que depuis plus de deux ans la SYLAM souffre de non-financement dans l’Est de la RDC. Et pourtant, c’est une zone en conflit où des munitions sont abandonnées ou oubliées et causent des accidents.

Wab-infos

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