Les  FARDC ont appelé, vendredi 10 février, la communauté internationale et l’EAC à constater les violations de cessez-le feu du M23/RDF afin d’en tirer toutes les conséquences.

Le lieutenant-colonel Njike Kaiko, porte-parole du gouverneur du Nord-Kivu, a lancé cet appel dans un communiqué lu devant les médias à Goma.

A cette occasion, cet officier militaire a énuméré les attaques de ces rebelles ainsi que d’autres incidents qu’ils ont commis en violation des résolutions du mini-sommet de Luanda (Angola).

« Les dernières violations en date sont celles enregistrées au lendemain du sommet extraordinaire des chefs d’Etat, tenu à Bujumbura, où les rebelles du M23 ont attaqué les positions des FARDC, le 5 février, à Tuwonane aux alentours de Karenga et à Rumeti sur les collines surplombant les cités de Gahucha et Mushaki », a-t-il souligné.

Le lieutenant-colonel Njike Kaiko a également attribué au M23 et ses alliés l’attaque de l’hélicoptère de la MONUSCO, le 6 février courant à Kibati, zone sous son contrôle.

Pour l’armée, cette énième attaque contre les militaires de la paix est une preuve de violation du cessez le feu que recommandent les rencontres de Luanda et Nairobi.

« Ainsi donc, les FARDC appellent la communauté internationale et l’EAC à constater les violations de cessez-le feu du M23/RDF afin de tirer toutes les conséquences », a poursuivi le lieutenant-colonel Njike Kaiko.

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