Alors qu’il s’apprête à déposer son rapport des consultations politiques, C’était une gageure pour le président du Conseil National de suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA), Joseph Olenghankoy, de faire parler Joseph Kabila. Le contraire n’a pas surpris. Le tonitruant leader des Fonus, désormais autorité morale, n’a pas pu rencontrer Joseph Kabila. En effet, depuis la passation pacifique et civilisée du pouvoir en République démocratique du Congo en 2018, le premier sénateur à vie, n’a plus jamais pris la parole. Seules les rencontres avec Félix Tshisekedi, ont permis à Joseph Kabila de discuter avec son successeur. Depuis, plus rien.
Le chairman d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, qui figurait également dans l’agenda du président CNSA, a réservé à son hôte une fin de non-recevoir. Moïse Katumbi a préféré éviter, lui aussi, Joseph Olenghankoy.
Quoi qu’il en soit, le président de cette institution citoyenne s’apprêterait à remettre au Président Félix Tshisekedi le rapport détaillé des consultations des personnalités politiques et de la société civile visant à renforcer la cohésion nationale en vue d’une décision pour stopper le plan de balkanisation de la République Démocratique du Congo.
D’aucuns s’interrogent sur la valeur du travail abattu par le CNSA après ce camouflet à Lubumbashi. Le boycott de ces deux poids de la politique congolaise, à savoir Joseph Kabila et Moïse Katumbi remet automatiquement en cause la quintessence même de ce rapport qui devait constituer un recueil de préoccupations du politique congolais.
Au goût d’inachevé
Quoi qu’il en soit, le bureau du CNSA rasure que la rédaction dudit rapport est quasiment bouclée. Pour certains observateurs, Joseph Olenghankoy vient de rater l’occasion de retrouver ses lettres de noblesse, car, ont-ils dit, la dernière phase de ces consultations qui devrait sanctionner les rencontres en aparté avec Joseph Kabila et Moïse Katumbi était l’une des plus importantes étapes de cette mission d’une institution d’appui à la démocratie qui peine à obtenir un financement pour son fonctionnement.
En dépit de tout, la classe politique se féliciteraient du travail réalisé par le CNSA, qui a, tant soit peu échangé, avec les forces vives de la Nation, politiques comme social pour d’une part, faire face à l’agression rwandaise et de favoriser un consensus autour des élections de fin décembre 2023 d’autre part.
La prospérité
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