La nouvelle est tombée comme un coup de couperet dans les oreilles du commun de mortel congolais. Equity BCDC connait la disparition de plusieurs millions de dollars et de Francs congolais. Comment ? Un flou opaque entourerait le dossier selon des spécialistes.

Pour justifier l’affaire, assurément, dans l’objectif de calmer les esprits, on parle d’écart constaté lors de l’opération de fusion de deux banques Equity bank Congo et la BCDC.

Equity BCDC

Une magouille loin de dire son nom serait l’oeuvre à l’aide de la technologie en cours d’installation en faveur des clients et de la nouvelle banque en création.

Cet écart représente selon le communiqué coupe gorge de Equity BCDC 3% de fonds propres et 0,3% du total actif de la banque. Et pour hypnotiser sa clientèle, il est fait état d’aucun danger pour les dépositaires. D’où la question de savoir, si ces quelques mots suffisent à droguer les congolais tentés par les panneaux publicitaires de cette banque, disséminée à travers le pays ? Ici, il est question de rappeler, la malheureuse expérience de l’ancienne BIAC.

Que des milliers des souscripteurs ayant été précipités dans le gouffre après la banqueroute de la BIAC autre fois vantée internationale mais déclarée en faillite quelques temps après. Il en est de même d’Afriland First bank Ltd tombée en décadence au moment où, on l’attendait le moins.

Venues en RDC, les banques privées sont tombées sur de la bonne terre où tout germe au point d’en faire leur propriété. Sans aucune disposition légale qui les protège, les populations congolaises sont séduites par la publicité tonitruante des banques privées dont certaines d’entre elles sont accusées de fraude fiscale.

L’on ne dira jamais assez à ce sujet. Des milliers de dollars échappent au trésor public par refus des banques privées d’honorer leur engagement vis-à-vis des lois du pays. Equity BCDC doit éclairer sur sa situation actuelle à chaque occasion au risque de voir la même police lancée dans les investigations contre les auteurs du rap, se retourner contre elle.

Par Gédéon Ngango

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