Le président congolais Félix Antoine Tshisekedi attend de pied ferme de pouvoir utiliser à nouveau son Boeing 737 BBJ (Boeing Business Jet). Il n’a pu voler à son bord que deux fois depuis le début de l’année, la première pour se rendre à la conférence Mining Indaba, au Cap, et la seconde pour la 52e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, à Genève.
Depuis, l’appareil est stationné sur l’aéroport de Woensdrecht, aux Pays-Bas, pour y subir un petit coup de peinture et être équipé de winglets à la pointe des ailes. Immatriculé T7RDC, il doit être remis à disposition de la présidence congolaise d’ici à la fin du mois d’avril.
Il a été acquis par Kinshasa dans le cadre d’un contrat de location de longue durée auprès de la société d’origine grecque GainJet Aviation. Le contrat est réputé être géré, côté congolais, par une entreprise établie à Kinshasa, Capitol Airline, et dirigée par Simon Diasolua Zitu, un ex-pilote de ligne d’Air Zaïre.
Le BBJ, un appareil vieux de 14 ans, est connu pour avoir été la propriété du prince saoudien Al Walid Ibn Talal Ibn Abdelaziz al-Saoud. Après la mort de celui-ci en 2018, il a été vendu successivement à National Air Services, puis à GainJet Aviation.
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