La visite du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi au Kasaï-Oriental sa province natale devait ressembler à un jour de fête, les appétits gloutons de sa famille l’ont converti en cauchemar.

On avait annoncé la visite de l’université officielle de Mbuji Mayi comme une œuvre grandiose du Chef de l’Etat. Un fiasco.

Mbuji-mayi

En cause, la propre belle-sœur du Chef de l’Etat. Le dossier était piloté par Mme Isabelle Tshisekedi Kibassa. Cette dernière est la belle sœur du Président Félix Tshisekedi et la sœur du Ministre des Postes et Télécommunications et Nouvelles Technologies, Augustin Kibassa.

C’est dire qu’elle est au cœur du pouvoir à Kinshasa.

En effet, la somme de quarante-deux millions des dollars a été déboursés pour le financement des travaux de l’université officielle de mbuji Mayi. Mais l’édifice peine à sortir des terres faute d’argent pour le l’entreprise de construction.

Et comme souvent en République Démocratique du Congo, chaque fois qu’un scandale de corruption éclate, il est source d’une bataille des chiffres. Les documents d’attribution des marchés des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures de l’université officielle de Mbuyi Mayi indiquent un montant de quarante-huit millions des dollars.

Pendant que Mme Isabelle Tshisekedi Kibassa parle de quarante-deux millions, le Ministre de l’enseignement supérieure et universitaire, Muhindo Nzangi lui évoque dix-sept millions des dollars.

Allez y comprendre.

La polémique enfle à la fois sur l’origine des fonds destinés aux travaux mais aussi sur le ralentissement desdits travaux et des zones d’ombres persistent. Mais le dossier est sensible au regards de la qualité et du statut de la personne au centre des soupçons de détournements.

On en est pas au premier chantier initié tambour battant par Tshisekedi qui s’enlise avec des soupçons de détournements.

La tournée du Président Tshisekedi dans le grand Kasaï s’est avérée être un chemin de croix.

L’inauguration du centre communautaire Kabeya Kamwanga Etienne Tshisekedi a tourné au vinaigre. Le président s’est retrouvé devant trois ordinateurs et les photos qui ont circulées montraient qu’il affichait une mine d’enterrement.

Quant au stade de football, la coupure de ruban était pénible.

Et tout ceci s’inscrit dans le nouveau programme présidentiel des cent quarante-cinq territoires sur fond des détournements et corruptions.

Par Gédéon Ngango

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