Selon les experts des Nations unies sur la RDC, l’année passée, le M23 avait intensifié ses recrutements à partir de juillet 2022. Ces campagnes ont concerné les territoires de Rutshuru, de Masisi, de Walikale et de Lubero. D’autres jeunes combattants viennent également de l’étranger: Ouganda et Rwanda.

Selon le rapport examiné en décembre dernier au conseil de sécurité, le M23/ARC a utilisé des enfants comme combattants.  « Les nouvelles recrues avaient le plus souvent été appâtées par de fausses promesses d’emploi. Des combattants du M23/ARC capturés ou qui s’étaient rendus ont confirmé que le colonel Kanyamibwa dirigeait des entraînements militaires à Tshanzu et à Runyoni », expliquent les experts de l’ONU.

Le« général » Sultani Makenga, qui fait l’objet de sanctions internationales, est toujours à la tête de la branche armée de ce mouvement qui a commencé à mettre en place des administrations parallèles, notamment des réseaux de renseignement, dans les zones qu’il contrôle.

« Des civils se trouvant dans des zones contrôlées par le M23/ARC ont confirmé l’existence de ces camps d’entraînement. Plusieurs ex-combattants ont attesté que les recrues qui tentaient de s’échapper étaient soit exécutées soit mises en détention et torturées dans des prisons souterraines. La flagellation et les coups étaient des formes courantes de punition », expliquent dans leur rapport les experts de l’ONU.

Le M23 profite également de l’instabilité de la chaîne de commandement locale des FARDC et le fait que les soldats quittent leurs positions devant les avancées du M23/ARC, expliquent les experts qui notent aussi que certains membres des FARDC ont fait défection et rejoint le M23, parfois avec des armes.

actualite
Wab-infos

Si vous avez aimé cet article, n'hesitez pas à le partager sur les reseaux sociaux!!!