L’ancien conseiller spécial de Félix Antoine Tshisekedi en matière stratégique et des magouilles , Vidiye Tshimanga, est acquitté par le Tribunal de Paix de Kinshasa/Gombe.

De toutes les manières, il n’avait aucune matière pénale pour laquelle, il était accusé, c’était un dossier vide.. Il avait tenté d’arnaquer les naïfs,  celà ne constitue pas un crime.

Vidiye Tshimanga

Vidiye Tshimanga etait poursuivi pour « corruption, offense au chef de l’État et trafic d’influence ». Le 8 décembre 2022, le procureur Dady Malembe avait demandé aux juges de le condamner à « trois ans de servitude pénale ».

Cette affaire a éclaté en septembre, après la diffusion d’une enquête du site suisse d’information Le Temps réalisée en partenariat avec l’Organized crime and corruption reporting project (OCCRP), un consortium de journalistes d’investigation. L’enquête était basée sur des enregistrements en caméra cachée montrant des conversations entre Vidiye Tshimanga et deux mystérieux « investisseurs » dans le secteur minier.

« Moi, c’est le président »

« Si nous faisons des affaires ensemble, je prendrai mon pourcentage de l’investissement et je gagnerai de l’argent, en travaillant », déclarait, en anglais, Vidiye Tshimanga, en promettant à ses interlocuteurs de « protéger » leur investissement.

Dans les enregistrements incriminés, Vidiye Tshimanga se vantait de sa proximité avec le président Félix Thisekedi, indiquant notamment avoir participé au financement de sa campagne électorale de 2018. Ancien opposant, Félix Tshisekedi a été proclamé vainqueur de cette présidentielle. Vidiye Tshimanga avait alors été nommé conseiller spécial du chef de l’État en charge des questions stratégiques. « Si je demande [au président] quelque chose, il donne… Moi, c’est le président… », disait-il.

L’affaire a alors fait grand bruit en RDC, poussant Vidiye Tshimanga a démissionner de son poste de conseiller spécial de Félix Tshisekedi en charge des questions stratégiques. Écroué pendant six jours en septembre, l’ex-conseiller a ensuite bénéficié d’une liberté provisoire. Pendant les audiences de son procès, Vidiye Tshimanga et ses avocats ont rejeté ces accusations de corruption et d’offense au chef de l’tÉat. Ils ont dénoncé un « acharnement » contre l’accusé et plaidé pour son « acquittement ».

Par Gédéon Ngango

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