La Belgique se prépare « activement » à la présidence tournante de l’Union européenne. Parmi les sujets qui figurent dans l’agenda de Bruxelles, il y a la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et naturellement le conflit russo-ukrainien.

Bruxelles qui a récemment appelé Kigali à cesser toute assistance aux rebelles du M23 actifs dans l’Est de la RDC, entend jouer un rôle déterminant pour pacifier la partie orientale du pays de Félix Tshisekedi.

Lors de la présentation de ses vœux, mardi 31 janvier 2023, aux autorités belges à l’occasion du nouvel an, le roi Philippe a réaffirmé son engagement à appuyer le retour de la paix en RDC. Il espère que les institutions de la Belgique vont accompagner le gouvernement congolais dans la recherche d’une solution durable à cette crise sécuritaire qui perdure depuis plus de 20 ans.

« Dans le domaine de la politique internationale, je continuerai à m’engager aux côtés du gouvernement pour que cesse le conflit à l’Est du Congo, cette tragédie, qui fait tant de victimes innocentes. Là aussi, c’est une question de justice et de dignité. Je forme ici l’espoir que les institutions que vous représentez resteront engagées envers la société congolaise, en lui apportant leur savoir-faire », a-t-il dit.

En décembre 2022, la Belgique avait demandé au Rwanda d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour persuader le M23 à se réengager dans un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration communautaire.

Le roi Philippe a souligné qu’en 2023, la diplomatie belge continuera de bénéficier de son soutien, celui de la reine, de la princesse Astrid, pour placer la Belgique sur la carte de l’Europe et du monde.

« Nous multiplierons ces prochains mois nos déplacements à l’étranger, que ce soit pour aider nos acteurs économiques à trouver de nouveaux débouchés à l’international ou pour défendre les Objectifs du développement durable », a-t-il expliqué.

Dans l’un de ses discours prononcés à Kinshasa à l’occasion de sa visite apostolique, le Pape François a affirmé qu’ en regardant le peuple congolais, « on a l’impression que la Communauté internationale s’est presque résignée à la violence qui le dévore ».

« Nous ne pouvons pas nous habituer au sang qui coule dans ce pays, depuis des décennies désormais, faisant des millions de morts à l’insu de beaucoup », a-t-il dénoncé.

Le Souverain pontife pense qu’il faut que l’on sache ce qui se passe en RDC, que les processus de paix en cours, qu’il dit encourager de toutes ses forces, soient soutenus dans les faits et que les engagements soient tenus.

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