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RDC : un enseignant condamné à 20 ans de prison pour viol de son élève en Ituri

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RDC : un enseignant condamné à 20 ans de prison pour viol de son élève en Ituri
Une vue de la salle d'audience du tribunal militaire ce 29/04/2011 à Kinshasa, dont au fond les juges du seant et en avant plan, les prévenus lors du procès des presumés insurgés Eniele. Ph John Bompengo/ Radio Okapi

Le ministère public a requis vingt ans de servitude pénale principale (SPP) pour prévenu enseignant de son état d’une école de la ville de Bunia poursuivi pour VI0L présumé de son élève, au terme de son réquisitoire au cours de l’audience publique du tribunal militaire garnison de l’Ituri, a constaté l’ACP.

Pour l’organe de la loi l’infraction de viol sur mineure mise en charge ce prévenu est bel et bien établie en fait et en droit raison pour laquelle il a sollicité du tribunal sa condamnation sans admission de circonstances atténuantes.

Auparavant dans son plaidoyer, la défense a estimé que les éléments constitutifs de viol à charge du prévenu sous examen est cristallisé au motif que a-t-elle argué le prévenu est passé aux aveux de l’OPJ en passant par l’officier du ministère public et devant le tribunal.

Elle a signifié à l’intention de membres de la composition que le présent prévenu aurait abusé sexuellement de son client à trois reprises précisément le mois de Janvier, février et dans la nuit du vendredi 29 au 30 Avril 2022 au niveau de sa maison située au quartier Ngezi.

D’après la défense le prévenu a profité de son statut d’enseignant pour proposer l’acte se*xuel à sa cliente au motif de la faire réussir dans ses deux(2) cours à savoir ; l’anglais et les langues nationales se détournant ainsi de sa mission lui confiée par l’Etat congolais celle d’éduquer les enfants.

Par contre la défense a laissé entendre que son client reconnaît avoir consommé l’acte sexuel avec une majeure et non une mineure selon la prétention de la partie civile et l’organe de la loi du fait que a-t-elle soutenu ceux-ci n’ont brandi devant le tribunal ni le certificat médical ni encore l’attestation de naissance de l’élève.

Après avoir clos le débat le tribunal militaire pris l’affaire en délibéré avant de se prononcer dans le délai fixé par la loi.

ACP

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