Action des Jeunes pour le Bien-être Social en tant qu’ONG sentinelle de Droit de l’Homme éprouve une douleur atroce quant à la gestion de 75.000.000 USD fonds alloués par la Banque mondiale pour le compte et au bénéfice des habitants de la province de la Mongala, une province à vocation agricole ; fort malheureusement le projet installé depuis longtemps à la province de la Mongala touche vers sa fin sans pour autant que les véritables bénéficiaires dudit projet puisse en savourer et jouir pleinement, et paisiblement des retombés de ce méga projet implanté dans la province.

Selon les informations à notre possession en conformité avec le rapport budgétaire T3 2020 élaboré le 02 septembre de l’année en cours ; rapport du fameux projet PARRSA détaillant les différentes prévisions budgétaires et leurs couts de consommation estimé en dollar américain ; il s’avère qu’au regard de cette prévision budgétaire en annexe, des multiples et diverses disparités se font constater quant à la consommation rationnelle dudit budget par les bénéficiaires. Chose qui nous interpelle et attire aussi l’attention des autorités ainsi que des partenaires qui nous lisent afin de jeter un œil vigilant sur la gestion saine et équitable dudit projet dans la province de la Mongala. Analysant seulement le rapport budgétaire T3 2020 du projet, Action des Jeunes pour le Bien-être Social a détectée plusieurs irrégularités allant dans le sens de détournement des fonds par les exécutants dudit projet dans la province de la Mongala pour preuve :

  1. La rubrique neuvième, centrée sur paiement de couverture médiatique et visibilité reflète une facturation de 200$ le mois par contre, la station radio qui couvre cette opération n’avait reçu que 100$ le mois ;

  2. La rubrique treizième, centrée sur 4.000 litres d’essence pour la mobilité des Inspecteurs et Superviseurs reflète en réalité 89 litres le mois à chacun sur le total 09 Inspecteurs et 36 superviseurs que le projet utilisent, ils ne reçoivent en réalité à chacun que 25 litres par mois ;

  3. La rubrique quatorzième, centrée sur le lubrifiant (SAE 40), reflète par mois 1.200$, par contre 09 Inspecteurs et 36 Superviseurs reçoivent 01 litres le mois, ce qui ne pas équivalant de 1.200$ ;

  4. La rubrique vingt et sixième, centrée sur réunion de travail pour la mise en niveau des Inspecteurs et Superviseurs sur la collecte des données, le reporting, la gestion fudiciaire reflète 5.000$ le trimestre, par contre il en a jamais eu lieu une telle activité ;

  5. La rubrique cinquantième, reflète un montant de 25.000$ pour le transport des petits outillages et matériels agricoles identifiés dans la nouvelle aire du projet, Bongandanga et pour le nouveau ménage dans les territoire de Lisala et Bumba, chose qui n’a jamais eu lieu selon les informations à notre possession ;

  6. La rubrique cinquante et deuxième, reflète l’acquisition de 15 tricycles pour le transport et la collecte des produits agricoles dans les entrepôts (05 Bumba, 05 Bongandanga et 05 Lisala) à cout partagé, couvrant un montant total de 90.000$, à vrai dire aucun tricycle n’a été acheté pour servir à ces travaux ;

  7. La rubrique cinquante et troisième, reflète l’acquisition de six unités de transformations (moulins mixte de 16 CV, râpeuse avec moteur diesel de 8CV, presse à crique, pétrisseuse, égraineuse, décortiqueuse,..) pour Bongandanga, Lisala et Bumba couvrant un cout de 78.000$ ; par contre et en réalité, aucun de ces matériels n’a été visible sur les trois territoires par eux évoqués ;

  8. La rubrique cinquante et quatrième, reflète transport et manutention des unités des transformations de Gemena à Lisala (pour six unités de transformation) et cela à un cout de 10.000$, chose qui ne s’est jamais réalisée ;

  9. La rubrique cinquante et cinquième, reflète transport, manutention et distribution des unités de transformation de 06 UT dans la Mongala, couvrant un montant de 3.000$, activités qui n’a jamais eu lieu ;

  10. La rubrique soixante et unième, reflétant subvention à cout partagé de 126,5 par hectare pour les cultures des mais, riz, arachide, niébé et manioc (cout en hectare = 1.300$) des (opérations culturales, transport, manutention et opérations postes culturales) UP/Mongala, couvrant un montant de 114.100$, dont ils ont remis réalité aux bénéficiaires que 700$ par hectare au lieu et place de 1.300$ tel qu’ils ont mentionné dans le budget ;

  11. La rubrique soixante et quatrième, reflète subvention pour l’acquisition des plantules de café auprès de pépiniéristes pour les trois territoires de la Mongala, couvrant un montant de 184.437$ en raison de 0,54$ la plantule, mais en réalité ils en ont acheté auprès de pépiniéristes qu’à un très bas prix de 0,48$ ;

  12. La rubrique soixante et cinquième, reflète subvention pour l’acquisition des plantules de cacao auprès des pépiniéristes pour les trois territoires de la Mongala, en raison de 1.48$ par plantule, en réalité ils en ont acheté auprès des pépiniéristes à 0,58$ ;

  13. La rubrique soixante et sixième, reflète transport, manutention et distribution des plantules de caféiers et cacaoyers dans les trois territoires de la Mongala et cela à un cout de 70.000$, mais en réalité cette activité qui a débourser de la poche du partenaire une importante somme de 70.000$ ne s’est exécutée qu’à 10%, pour preuve presque 90% des plantules (caféiers et cacaoyers) sont restées aux germoirs des pépiniéristes ne sont plus récupérable ;

  14. La rubrique septantième, reflète itinérances 37 Superviseurs (260$/mois) et 217 moniteurs agricoles (225$/mois) de la Mongala, couvrant par mois 49.185$, par contre et réalité, le 37 Superviseurs se font payés par mois 200$ au lieu de 260$ le mois comme l’indique la prévision budgétaire, fort malheureusement ce prime leur parvienne chaque fois en retard dans la mesure où ils sont jusqu’à présent deux mois impayés.

Action des Jeunes pour le Bien-être Social au regard de ce tableau sombre et descriptif, de la gabegie financière perpétrée et bien organisée par les exécutants provincial du projet PARRSA-FA/EUP-MONGALA, pour leurs intérêt privé et égoïste au détriment de l’intérêt général et public de la population de la province de la Mongala exige ce qui suit :

Qu’un audit mixte et indépendant soit diligenté le plus vite que possible afin d’enquêter et établir les responsabilités de cette gabegie financière au sein du projet PARRASA/MONGALA ;

Que le Procureur général s’en charge des personnes qui seront responsables de détournement de fonds après audit pour qu’ils répondent de leurs actes odieux ;
Que les enquêteurs s’en chargent des différentes rubriques du rapport budgétaire T3 20202 du 02 septembre de l’année en cours du projet PARRSA/MONGALA, sur lesquelles nous n’avons pas analysé, déniché d’irrégularités et d’inconformités faute des éléments de conviction et de précision.

Que toute personne qui serrais impliquée de près ou de loin, mais aussi les ONG mallettes ou fictives ayant longtemps rongées la province par des pratiques criminelle et illicite au sein dudit projet, de se voir déjà ouvert un dossier judiciaire contre elle quant à ce.

Roger NZUMBU MOSENGE, Président National.

Si vous avez aimé cet article, n'hesitez pas à le partager sur les reseaux sociaux!!!