la République Démocratique Congo continue de faire pression sur la communauté internationale pour qu’elle prenne des mesures plus fermes contre les groupes armés opérant dans la région des Grands Lacs. La position ferme de la RDC contre le M23 reflète sa volonté de ne pas négocier avec des groupes armés qu’elle considère comme des terroristes.

Le représentant de la RDC, Georges Nzongola Ntalaja, a fermement déclaré que les éléments des groupes armés ne seraient jamais intégrés dans les forces armées congolaises (FARDC) conformément à la décision du Parlement congolais.

« Nous n’allons pas négocier avec le M23, le Rwanda n’a jamais négocié avec les FDLR… Ma délégation tient à répéter comme l’avait souligné le chef de l’Etat de la RDC, son excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en conformité avec la décision du Parlement de la RDC que, les éléments des groupes armés n’integreront jamais les FARDC. Nous le répétons : nous n’allons pas négocier avec le M23 », a-t-il déclaré.

Ntalaja a justifié cette position ferme en expliquant que « aucun pays que nous connaissons aujourd’hui négocie avec les terroristes ». Il a également rappelé que le Rwanda n’avait jamais négocié avec les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé opérant dans la région des Grands Lacs. « Pourquoi est-ce qu’on demande à nous de négocier avec le M23 ? », a-t-il renchéri.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes entre la RDC et le Rwanda, deux pays voisins de la région des Grands Lacs. Le M23, un groupe armé soutenu par le Rwanda, a été impliqué dans plusieurs conflits en RDC au cours des dernières années. La RDC a accusé à plusieurs reprises le Rwanda de soutenir des groupes armés sur son territoire, ce que le Rwanda nie fermement.

Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a également exprimé sa préoccupation face aux activités des groupes armés dans la région des Grands Lacs lors de son discours à l’ONU en septembre dernier. Il a appelé à une action plus forte de la communauté internationale pour lutter contre ces groupes et pour aider à ramener la paix dans la région.

La question de savoir si les négociations peuvent être un moyen de résoudre les conflits reste un sujet de débat dans la région.