Maker Mwangu Famba   Ministre de l’Enseignement.

Maker Mwangu, le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, appelle à la conscience de parents d’envoyer leurs enfants à  l’école ce lundi 26 septembre, après une semaine d’absence due aux échauffourées de lundi et mardi derniers en RDC. Toutes les écoles seront ouvertes, assure-t-il, pour ne pas mettre en mal le calendrier scolaire.

  Il a déclaré ceci:«Chaque jour qui passe, chaque jour compte. Nous avons un calendrier scolaire à respecter. Alors, je demande que les parents envoient dès ce lundi leurs enfants à l’école», tout en insistant particulièrement sur la ville de Kinshasa.

A Kinshasa, les élèves ont fait une semaine à la maison sans passer à l’école. Le ministre Mwangu à ce sujet, a ainsi annoncé les dispositions prises pour être encore a la page ainsi effacer le temps perdu sans étude:

«Cette semaine, nous allons publier un nouveau calendrier réactualisé pour récupérer les quelques jours qu’ils ont perdus. Mais, toutes les échéances qui ont été prévues – qu’il s’agisse de TENAFEP, de hors session – toutes les évaluations tel que prévu [seront respectées]»

Peu importe, mais Les craintes persistent aux camps des élèves et les parents

Malgré cet appel lancé par le ministre de tutelle Mwangu, l’ONG  Action contre les personnes vulnérables (ACPV) craint qu’une forte présence des militaires traumatise les enfants. Cette situation peut entrainer le manque de concentration des enfants à l’école, selon l’ACPV.

Ainsi, Crispin Kabongolo, le président de cette ONG, appelle le  ministre Maker Mwangu à plaider auprès de ses collègues de l’Intérieur et de la Défense pour démilitariser Kinshasa.

«Il y a des militaires partout à travers les grands-places de la ville province de Kinshasa. Dans ce climat, nous trouvons que les enfants risquent d’être traumatisés, s’ils partaient à l’école. Nous sollicitons du ministre de demander à ses collègues de l’Intérieur et de la Défense de faire en sorte que la ville de Kinshasa soit démilitarisée.»

La marche pacifique initiée par des partis de l’opposition et autorisée par les autorités provinciales s’est transformée en émeutes les 19 et 20 septembre derniers à Kinshasa. Certaines écoles figurent parmi les infrastructures saccagées.

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