La ville de Goma dans l’Est de la République démocratique du Congo a connu mardi un évènement tout à fait particulier après le scrutin du 20 décembre 2023. Il s’agit d’une marche de protestation organisée par certains jeunes du quartier populaire de Ndosho dans la commune de Karisimbi. Ces jeunes munis des banderoles et calicots hostiles au candidat député Patrick Munyomo à qui, ils reprochent les manœuvres visant à jeter un discrédit sur le centrale électorale. Ils en ont profiter pour barricader la route en vue d’ exprimer leur colère. » Il est entrain de corrompre les responsables de centre de vote moyennant 5000 dollars américains. Il fait ça parce qu’il sait qu’il n’ a pas été élu », s’est confié un manifestant
« C’est un voleur , comment peut-il s’enfermer dans les bureaux de vote avec les agents aux environs de 0h. C’était quoi son intention ? Il veut prendre la Ceni comme sa propre maison », dit un autre manifestant
Un autre manifestant se demande par quelle magie Patrick Munyomo doit être en tête de listes des personnes élues et pourtant, il ne fait même pas parti de la liste des candidats favoris.
» Nous commençons à donner raison à ceux qui disent qu’il avait une machine chez lui. Qui est il pour être premier à Goma? est il meilleur que Butondo nzangi, Érick Birindwa ou Bakungu Mitondeke. Nous comprenons pourquoi il sillonnait les différents bureaux de vote. » Poursuit un autre manifestant.
Le candidat député Patrick Munyomo a préféré répondre via son directoire de sa campagne, une communication niant des faits lui imputer. En lieu et place de répondre à ce soupçons de soudoiement des agents de la Ceni, Bahala shamavu un soutien de Munyomo s’est livré mercredi 27 décembre 2023 à un exercice de communication allant dans le sens de donner des répliques claires aux préoccupations des manifestants.
Selon certaines indiscrétions, le candidat Patrick Munyomo utiliserait le poste de superviseur de la campagne du Président de la République pour faire taire toute rumeur sur la tricherie à sa faveur. Pour des observateurs aguerris, l’heure est venue pour que la Ceni et à la présidence agissent dans le but de sauver l’honneur de la République, menacé par des candidat sans base électorale et dont le travail parlementaire pour la législature finissante a été décevant d’où le souhait du réélu locataire à la Cité de l’Union africaine, en tête de sondage voudrait leur remplacement. Il est temps de ne pas jeter du discrédit aux efforts fournis par le Président Felix Tshisekedi et probablement le prochain à sa succession et son gouvernement sortant dans l’organisation du scrutin du 20 décembre 2023 . Un scrutin ayant coûté plus d’ un milliard de dollars à la République.
La rédaction
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