Le Félix Antoine Tshisekedi sera investi ce samedi 20 janvier 2024, au stade des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa, devant une dizaine des chefs d’État et quelques gouvernements, des personnalités politiques, des corps diplomatiques et autres distingués invités.

Un mandat de persuasion

Se Succédant à son trône, le président Félix Antoine Tshisekedi a du couloir à lui seul avec une large majorité au parlement pour mettre en place une politique voulue pour lui à son peuple du coeur, comme il ne cesse d’en faire allusion dans ses prises de parole. Le chapelet de problème est énorme, la situation sécuritaire reste toujours volatile dans la partie est du pays. Une promesse de tous les candidats présidents pendant la période de campagne électorale, l’insécurité a aujourd’hui plus de tentre ans d’âge, ougandais et rwandais restant parmi les voisins directs qui profitent de cette situation laissant plusieurs milliers de congolais dans une extrême pauvreté.

Tshisekedi président depuis 2018

Personne n’oublie le rythme musical qui a caractérisé les premiers jours du président Tshisekedi à la destinée du pays continent, avec une cacophonie inouïe au lendemain de la publication des résultats de l’élection présidentielle de 2018 par la Commission nationale électorale indépendante (CENI). La gouvernance démesurée entre la coalition des proches de l’ancien regime de Joseph Kabila et les nouveaux collaborateurs de la coalition unie au sein du cap pour le changement (CASH), chapeauté par le président entrant Félix Tshisekedi et son allié Vital Kamerhe, les incomprehensions et les coups bas étaient le mode de travail de ce premier gouvernement jusqu’à la création de l’union sacrée de la nation soudoyée auprès de certains kabilistes, katumbistes et Bembistes au profit du cap pour le changement.

Du plomb dans l’ail, le contexte de 2024 est de loin celui de 2018

“Ma réélection symbolise une victoire nationale pour préserver l’intégrité territoriale et la stabilité nationale. Ce mandat appartient au peuple et vous êtes appelés à le protéger contre les ennemis de la République. Aussi, notre réélection symbolise l’expression d’un peuple mature”, a déclaré le président élu.

Le fils de l’ancien opposant historique de la République démocratique du Congo Etienne Tshisekedi n’aura presque plus de justificatif pour colmater le manque de résultats dans la politique générale qu’il aura à instituer pour l’avenir du Congo meilleur, « il n’existe pas de mauvaise troupe, mais un mauvais chef », dit-on

“Je ne ménagerai aucun effort pour que notre pays retrouve sa place dans le concert des nations, recouvre sa dignité et sa fierté d’appartenir à ce pays”, poursuit celui qu’on surnomme affectueuseument Béton.

Le cinquième chef de l’État congolais compte aussi matérialiser ses engagements pour la création de la classe moyenne. Si le premier mandat était un passage mitigé, le deuxième doit être la matérialisation du premier, celui du slogan phare aux udpdistes « peuple d’abord ». Le président est appelé à lutter contre l’impunité, à lutter contre le détournement de deniers publics et surtout à appuyer les efforts de l’Igf contre les mandataires véreux.

Le deuxième mandat du président Tshisekedi reste beaucoup plus de persuasion que de défi par le fait que son origine politique reste calquée par la génération précédente comme salvatrice pour l’emergence de la République démocratique du Congo par le simple fait de sa perception au sein d’une grande partie de la population kinoise et aussi dans le grand Congo.

Rossy Muhemedi

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