Après Ankara, Damas a officiellement sollicité l’aide de l’Union européenne pour des secours, « Ce matin, nous avons reçu une demande d’aide du gouvernement syrien par le biais du mécanisme de protection civile, a annoncé mercredi le commissaire européen Janez Lenarcic. Nous partageons cette demande avec les États membres de l’UE et nous les encourageons à apporter l’aide demandée », a déclaré le responsable, chargé de la gestion des crises, lors d’une conférence de presse.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré l’état d’urgence dans dix provinces. Mais les habitants de plusieurs villes turques sinistrées crient leur colère et leur désespoir face à la lenteur et à l’insuffisance de la réaction des autorités.

Le président Erdogan, qui doit faire face à une élection en mai dont l’issue est incertaine, devrait visiter certaines des zones touchées mercredi

Signalons que le bilan des séismes qui ont frappé lundi 6 février la Turquie et la Syrie s’élève à plus de 11 200 morts, selon les derniers bilans officiels diffusés mercredi 8. Le nombre de victimes pourrait toutefois continuer à augmenter, ont prévenu les secouristes, débordés.

Le nombre de morts en Turquie atteint 8 574 a annoncé le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui s’est rendu dans la ville de Kahramanmaras, épicentre du tremblement de terre. De l’autre côté de la frontière.

En Turquie, de nombreuses personnes ont de nouveau dormi sous des températures glaciales, dans leurs voitures ou dans la rue, craignant de retourner dans les bâtiments qui ont été secoués par un séisme de magnitude 7,8 lundi 6 février avant l’aube. Désigné le plus meurtrier du pays depuis 1999, il a été suivi de dizaines de répliques dont l’une de magnitude 7,7.

Par Gédéon Ngango