Le front occidental de soutien à la défense de l’Ukraine tient bon. Contrairement, peut-on penser, aux calculs du maître du Kremlin, pour qui la combinaison de la flambée des prix de l’énergie et le pilonnage systématique des infrastructures civiles ukrainiennes aurait pu conduire à une « fatigue » de l’Occident.
On n’en est pas là. La réunion, vendredi passé sur la base militaire américaine de Ramstein (Allemagne), de la coalition d’une cinquantaine de pays qui soutiennent l’effort militaire de Kiev devrait au contraire conduire à de nouvelles livraisons d’armes, significatives.
« Plus de soutien, des armes plus lourdes et plus modernes », a laissé entendre mercredi le secrétaire général de l’Otan, lors d’une discussion au Forum économique de Davos, dans les montagnes suisses. « La situation est urgente, le temps est compté », jauge Jens Stoltenberg.
Mais pour Kiev, cette mobilisation reste trop lente, beaucoup trop lente.