Une déflagration a retenti ce vendredi vers 5 heures du matin dans la ville de garnison de Kati. L’attaque a ciblé le camp militaire de Kati, siège de l’armée malienne et qui sert en même de résidence au président malien Assimi Goïta.

Au moment de l’attaque, le chef de l’Etat malien se trouvait dans la garnison de Kati, bien sécurisée par une unité d’élite de l’armée. Par contre, son ministre de la Défense Sadio Camara se trouvait au camp militaire où des combats violents ont opposés l’armée malienne et des jihadistes, révèle apanews.net.

Mali

L’armée malienne dans un communiqué, indique avoir repoussé « vigoureusement une attaque terroriste contre la caserne de Kati ». Les Forces armées maliennes évoquent une attaque qui s’est déroulé aux environs de 5 heures du matin menée par « deux véhicules piégés bourrés d’explosifs ».

Difficile d’en savoir davantage sur la nature des combats, mais l’armée malienne donne un bilan provisoire de « deux assaillants neutralisés ».

L’attaque pourrait être l’œuvre du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) qui s’est décrit comme la branche officielle d’al-Qaida au Mali. En 2017, la branche saharienne d’al-Qaida au Maghreb islamique, al-Mourabitoun, Ansar al-Dine et le Front de libération du Macina se sont réunis pour former le JNIM.

Dans son communiqué, Le Chef d’Etat-major Général des Armées du Mali, rassure les populations de vaquer à leurs occupations habituelles. « La situation est sous contrôle et le ratissage est en cours pour débusquer les auteurs et leurs complices selon un communiqué l’armée », ajoute le document.

Par Gédéon Ngango