Les Bleus bouclent l’année 2016 par un match amical contre le champion d’Afrique mardi à Lens. Avec un record en ligne mire.
D’un match amical à l’autre. L’équipe de France avait débuté l’année 2016 par une victoire pleine de promesses aux Pays-Bas (2-3). Elle tentera de la boucler par un nouveau succès contre la Côte d’Ivoire, mardi soir (21h00), à Lens. Une rencontre sans enjeu, si ce n’est de poursuivre sur la belle lancée initiée depuis le mois de mars.
Varane capitaine
Les hommes de Didier Deschamps, pourtant pas épargnés par les difficultés (contexte post-attentats du 13 novembre, affaire de la «sextape», blessures à répétition…), ont en effet réussi à replacer l’équipe de France sur l’échiquier mondial (7e au classement Fifa), mais également à redorer son image auprès du public. Sur seize matches, ils ont gagné treize fois. Du jamais vu depuis le record des Bleus de Jacques Santini en 2003. Seuls la Suisse (0-0), la Biélorussie (0-0) et bien évidemment le Portugal, en finale de l’Euro (0-1 après prolongation), les ont privés d’un bilan immaculé. «Ça a été une très belle année, il ne manquait pas grand-chose pour qu’elle soit vraiment magnifique», reconnaît Raphaël Varane, qui aura l’honneur d’être capitaine pour son grand retour au Stade Bollaert. Né à Lille mais formé à Lens, le Madrilène sera l’un des rares titulaires habituels à conserver sa place.
Beaucoup de changements attendus
«Je n’ai pas encore tout décidé, mais ce ne sera pas la même équipe de départ que face à la Suède (2-1)», n’a pas caché le sélectionneur en conférence de presse. Pas moins de sept changements sont annoncéspar rapport à vendredi. Dans les buts, Steve Mandanda suppléera Hugo Lloris. Devant, en l’absence d’Antoine Griezmann, rentré en Espagne après avoir reçu un coup au pied face aux Suédois, Kevin Gameiro aura de nouveau sa chance. Le onze de Deschamps fera aussi la part belle aux jeunes, notamment Adrien Rabiot, très attendu pour ce qui sera sa première sélection, ou encore Ousmane Dembélé, le prodige de Dortmund. «Je ne me mets pas de pression. Si on me donne du temps de jeu c’est bien, sinon, ce n’est pas grave, je continuerai à bosser», avait glissé samedi l’ancien Rennais, dont les premiers pas internationaux, contre l’Italie (1-3) et la Biélorussie (0-0), n’avaient pas atteint des sommets.
Du changement oui. Mais dans la continuité. «L’essentiel est de garder un sens collectif qui soit cohérent», a insisté Deschamps, invitant les joueurs à tout donner pour essayer d’inverser la hiérarchie établie. «Il y a de la concurrence à tous les postes, a indiqué le Basque. Chaque joueur, qu’il ait cinq, dix minutes, une demi-heure ou une mi-temps, c’est dans son intérêt d’être le plus performant possible.» «Il n’est pas question de négliger ce match», a-t-il ajouté. Assumer un nouveau statut. Entretenir la dynamique positive (trois victoires consécutives). Et combler un public nordiste souvent présenté comme l’un des meilleurs du pays (le match se jouera d’ailleurs à guichets fermés). Avant de basculer vers 2017, les Bleus ont encore quelques (bonnes) résolutions à tenir. Pour terminer l’année en beauté.
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